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Re: André Moyen

Paola a beaucoup fait

Immédiatement après la tragédie [de aardbeving van Agadir in 1960], la Belgique a mis sur pied un comité spécial d'aide dont la toute jeune princesse Paola est devenue la présidente d'honneur. Le président de l'asbl Amitiés belgo-marocaines, André Cauvin, est décédé cet été. Son secrétaire général, André Moyen, vit encore. Il n'a pas oublié: "La Princesse s'est beaucoup impliquée. Nous avions reçu 12.000 demandes d'adoption. Lorsque la décision était prise, j'ai le souvenir que la princesse Paola intervenait personnellement pour confier l'enfant à sa nouvelle famille."

Sur papier, le placement était limité. En fait, beaucoup de familles d'accueil ont voulu prolonger et c'est ainsi qu'on estime qu'environ 325 enfants rescapés d'Agadir ont grandi en Belgique.

Le petit Lhoussine Mohamed ben Lhoussine, que sa famille au Maroc et en Tunisie voudrait à présent retrouver, fut-il l'un d'eux? Personne ne sait si les archives de l'asbl ont été conservées. La dernière trace d'existence de l'association date de 1974/1975. A l'époque, 103 familles avaient encore payé la cotisation due à l'asbl.

Bron: La Dernière Heure | 10 september 2004

Ter info: Bernard Mercier is ook nog actief geweest binnen deze vzw.

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Re: André Moyen

In the early '80s, a Belgian military intelligence officer named Andre Moyen investigated Buslik on suspicion he was trying to sell American aviation technology to the Soviet Union. Moyen, who at the height of the Cold War funneled information to a CIA front called the World Anticommunist League, thinks Buslik promoted himself as an American agent as a way to increase his underworld credibility. "He was a fake secret agent," says Moyen, now 84 years old and retired. "At any given time, he would present himself as being part of the CIA, the FBI, and the DEA."

Bron » www.browardpalmbeach.com

En dan nog deze interessante info uit het verslag van de Tweede Bendecommissie. Het is een voetnoot die je kan vinden in bijlage 3:

Het laatste stuk in de farde "Pinon" is een PV van 7 mei 1993 (nr. 25.592/93, stuk 21) waarin de CBW uiteenzet kennis te hebben genomen van de documentatie die in beslag werd genomen inzake André Moyen. Verwezen wordt naar PV nr. 25.369/92 van 8 oktober 1992, overgemaakt aan onderzoeksrechter Hennuy in het kader van zijn onderzoek nr. 26/90F1-F19-E14 en 15; dit proces-verbaal bevindt zich echter niet in het dossier op deze plaats.

De verbalisant zet uiteen dat bij de raadpleging van de stukken een brief van 2 bladzijden werd weerhouden die door Moyen werd gestuurd aan Haquin. De brief die dateert van 9 mei 1990 betreft de mogelijke samenhang tussen de slachtpartijen van de bende van Nijvel en de zedenzaken. In de brief lijkt een relatie te worden gelegd tussen de moord op Van Camp en op Fourez-Dewit enerzijds, en de seksfuiven anderzijds. De verbalisant vermeldt ook nog dat Moyen Haquin aanraadde om François Daune te ontmoeten, die directeur van het Hoog Comité van Toezicht was geweest, en die meer zou kunnen weten over deze zaak.

In de brief vraagt de auteur zich ook af waarom Reyniers het dossier Pinon gesekwestreerd heeft, waarom procureur des Konings Deprêtre, op het ogenblik dat hij eerste substituut was te Brussel, het dossier Pinon heeft gezuiverd (het dossier was oorspronkelijk samengesteld door commissaris Zimmer, die aan André Moyen zou hebben gezegd dat het dossier oorspronkelijk twee quarto classeurs omvatte). De briefschrijver suggereert dat Fievez en Defise (hij bedoelt blijkbaar Fourez en Dewit) en Van Camp "des habitués" waren van de seksfuiven.

Bron: Verslag Tweede Bendecommissie (bijlage 3)

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Re: André Moyen

Ik ben op zoek naar meer info over de mogelijke band tussen Bernard Mercier en André Moyen. Volgens het artikel hierboven zouden ze beiden actief geweest zijn binnen dezelfde vzw (Amitiés belgo-marocaines) en volgens het doctoraat van Klaartje Schrijvers behoorde André Moyen tot de entourage van Mercier. Al geeft ze voor die band geen extra informatie.

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Re: André Moyen

Ben, die link is m.i. te vinden in de fil rouge Collabos > baron de Launoit > Bufa/Brufina > anti-communisme > Moyen, de Roover (Nieuwenhuys, de Spirlet, Kerchove) > IEPS, CEDI ( > WACL, Opus Dei).

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Re: André Moyen

Bedankt, maar ik bedoelde eerder info die kan wijzen op directe contacten tussen deze twee.

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Re: André Moyen

Farewell to a Legend

Dying last week at the age of 93, Andre Moyen, alias "Captain Freddy" groomed hundreds of intelligence agents in Belgium but also in Africa and Asia where he served as intelligence adviser to several governments. Born in the Ardennes in 1914 and a specialist in German language and culture, Moyen began his career at the age of 20 as a secret agent in Nazi Germany with colonel Rene Mampuys, head of the Belgian army’s intelligence service, as his mentor.

A Resistance fighter who took the name of "Freddy Bastogne", Moyen created Service 8 that liquidated Gestapo agents before moving on to serve as co-head of the Athos network linked to the Office of Strategic Services, the forerunner of the CIA. His successive covers - as a journalist, professor, doctor - were professions he actually practiced along with his secret role. After the war he was appointed deputy director of Belgium’s Service General de Renseignement/Service de Documentation, de Recherche et d'Action (SGR/SDRA).

In that capacity he helped organize anti-communist stay-behind Gladio networks in conjunction with the CIA, France's SDECE and German intelligence. With a green light from Mampuys and Belgian banks, Moyen founded the Bureau Milpol which carried out financial intelligence missions with a network that functioned in Congo during the final years of Belgian colonial rule, and was known as the "crocodile network".

In the 1960s, colonel Boyard, the new chief of SGR/SDRA, sent Moyen to Morocco where he helped king Hassan II set up a gendarmerie force, and then to Taiwan. There, he found himself advising the chief of the nationalist Chinese spy service, Fang Chih. Over the past 40 years, Moyen divided his time between official missions and business, creating the Belgian branch of the Securitas agency as well as a school for private detectives. At the age of 86, still an indefatigable investigator, he looked into cases that shook Belgium, such as that of the "mad-dog killers of Brabant" and the dismissal of the chief of the Surete d'Etat, Albert Raes, in the 1990s. 

Bron: Intelligence Online | 14 februari 2008

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Re: André Moyen

André Moyen over Gladio in België:

"Pour moi, Gladio existait déjà en 1948"

André Moyen a aujourd'hui 76 ans... et une carrière de trente ans dans l'espionnage, au service de la Belgique. Parcours classique pour ce James Bond belge à la retraite: un service militaire où il se distingue (par accident, dit-il); prise en charge par l'armée; missions en Allemagne; la guerre; la paix et "l'entrée en religion" avec, au service de "la 2e section" (le futur SGR), le Congo, le Maroc, l'Egypte, Taiwan, Saigon et la Corée.

"Pétant de santé", André Moyen a l'esprit vif, le souvenir précis. Son récit de l'affaire Gladio comme il l'a vécue s'arrête, hélas, au début des années 50 quand cet Ardennais est envoyé à l'autre bout du monde...

"J'ai entendu parler de Gladio à la fin de l'année 1947. Le ministre De Vleeschauwer (Intérieur) m'avait fait appeller avec l'accord de mon patron, le colonel Mampuys. Le ministre m'avait demandé de contacter à Paris quelqu'un que me désignerait Jules Moch, le ministre français de l'Intérieur. Il s'agissait de créer en Belgique quelque chose qui existait ailleurs. Moch m'avait fait recevoir par son chef de cabinet - Boursicot? - qui lui-même m'avait conduit chez Ribières, le patron du SDECE. Ribières et son directeur de cabinet me suggérèrent d'entrer dans une organisation 'qui avait besoin de gens comme moi'. Je ne dis ni oui ni non, pour garder le contact, et on me donna un numéro de téléphone - qui serait modifié tous les mois - où je pourrais contacter l'organisation."

"Mon patron me dit qu'on avait également tenté de le recruter, et qu'il avait refusé. Il me conseilla cependant de garder le contact. Quelques mois plus tard, en 1948-1949, le ministre De Vleeschauwer me suggéra de contacter Mario Scelba, le ministre de l'Intérieur italien, l'un de ses amis. Je fus reçu à Rome comme un prince par Scelba et le général Galli. Ils me présentèrent Gladio. Une formidable organisation de plusieurs milliers d'hommes répartis dans toute l'Italie, chargée, disaient-ils, de la 'lutte antisubversion'. Dans le Sud extrêmement pauvre, le chef de Gladio était un professeur d'université, Gaetano Napolitano. Je me souviens également d'un journaliste free-lance, Franco Fedelli, qui exerçait une grande influence, jusqu'au Vatican."

"A la fin de l'Affaire royale, De Vleeschauwer, dont j'étais devenu un confident, m'a appelé. Cet homme, extrêmement fort, était décomposé. Je crois que la BSR lui avait appris qu'on cherchait à recruter des tueurs pour l'éliminer. Il se disait lâché, même par son parti. Il me demandait, grâce aux gens que j'avais contactés, d'organiser sa fuite."

"J'ai 'remonté' la filière de "Gladio". 'OK, on va vous téléphoner'. Deux ou trois jours plus tard on me recontacta. Suivant le plan qui m'avait été soumis, j'ai alors pris l'ancien ministre De Vleeschauwer, muni de faux papiers, en charge et, avec mon adjoint, je l'ai conduit jusqu'à la frontière française (via Beauraing...). Là, il a été pris en charge par un commissaire des Renseignements généraux (Richard?), puis transféré dans une cache, une maison située en Bretagne."

"Pour moi, 1952 est sans doute le moment officiel de 'l'institutionnalisation' des 'Gladii'. Il y en avait en Espagne - pourquoi n'en parle-t-on pas? -, aux Pays-Bas, en Allemagne (le 'Schwert'), en Suisse, dans tellement de pays! Je ne crois pas que les Américains y furent mêlés. En tout cas pas la CIA; c'était l'OSS à l'époque! Je crois qu'ils sont 'montés dans le train'. Mais selon mes sources, Gladio n'est jamais passé à l'action; c'est toujours resté un réseau dormant. Il a cependant disposé jusqu'à il y a deux mois de six caches d'armes dans le pays (par exemple emmurées dans des casernes)."

"Elles on été démantelées quand on a dissous l'équipe action du SDRA... en même temps que Gladio était dissous en France d'ailleurs. Catena en revanche a participé à de nombreuses actions anticommunistes en Europe. C'est une organisation 'dissidente' née au sein de Gladio au début des années cinquante, à l'initiative de ses membres avides d'action. Des gens que j'ai connus soupçonnaient l'Opus Dei, le Vatican, Otto De Habsbourg, les Coudenhove-Kalergi d'y être mêlés."

Bron: Le Soir | 14 november 1990

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Re: André Moyen

Michel - beheerder van het Franstalig forum over de Bende van Nijvel - waarschuwt in het topic over André Moyen (dat op dit moment al 35 pagina's telt) verschillende keren voor Moyen:

"Mais saviez-vous que Monsieur Moyen s'est donné beaucoup de mal pour orienter l'enquête sur les tbw sur de fausses pistes?"

"Moyen a orienté sciemment les enquêteurs sur de fausses pistes. C'est écrit noir sur blanc dans les rapports parlementaires."

"André Moyen s'était donné beaucoup de mal pour lancer les enquêteurs sur de fausses pistes dans le dossier tbw."

Over welke pistes het gaat, wordt niet uitgelegd. Maar wat zou Moyen hierbij te winnen hebben?

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Re: André Moyen

Ben wrote:

Maar wat zou Moyen hierbij te winnen hebben?

Wel, de vraag stellen is ze beantwoorden.

"louisfrançois", si vous nous lisez?

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Re: André Moyen

Was het Netwerk van Moyen een stay behind-netwerk? Wat daarvan te denken? In de door ons geraadpleegde bronnen duikt de idee voor het eerst op in het voorjaar van 1948, na de coup van Praag. Commissaris Carpin van de Staatsveiligheid gaat dan aankloppen bij Alice Cheramy, het brein achter de Mouvement Léopold, dat nog steeds over een clandestien inlichtingennet beschikt. De Amerikanen bereiden zich voor op elke eventualiteit, aldus Carpin. Hij vraagt haar of ze bereid is haar beweging als stay behind-netwerk te organiseren.

In een gesprek met directeur Woot de Trixhe van de Staatsveiligheid zegt Cheramy toe, ze wil met de Amerikanen samenwerken op voorwaarde dat ze autonoom blijven. Het vervolg is ons niet bekend. Omstreeks die tijd vinden op een hoger niveau besprekingen plaats tussen de Belgische, Britse en Amerikaanse regering, de zogenaamde Tripartite Meeting Belgium. Er zijn geen aanwijzingen dat André Moyen daar iets mee maken heeft, hoewel zijn Netwerk na 1948 evolueert naar een stay behind.

Het Netwerk van Moyen beschikte over wapens en zenders, en dat zegt genoeg. Drie dagen voor de moord op Lahaut, op 15 augustus 1950, schrijft Moyen een uitvoerig rapport over de mogelijkheden van clandestiene actie in bezet gebied. Pas einde 1951 neemt de regering-Pholien maatregelen om de officiële stay behind-activiteiten te coördineren, in de eerste plaats door samenwerking tussen de Staatsveiligheid en de Militaire Veiligheid.

Generaal Mampuys, na zijn vertrek als hoofd van de Militaire Veiligheid, speelt daarin een niet nader opgehelderde rol. Of het private Netwerk van Moyen – via Mampuys – daarin een plaats heeft gekregen, weten we niet. Maar ook zonder een officiële connectie kon het zijn rol spelen. In elk geval waren er twee gepensioneerde generaals bij betrokken. Waren die alleen nodig om bedrijfsbewaking te organiseren?

(...)

Het Netwerk van Moyen lijkt af en toe op een kinderspel, de vrijetijdsbesteding van figuren die de oorlog niet achter zich kunnen laten. Maar het is geen onschuldig kinderspel. Lahaut is vermoord. En dat was geen geïsoleerd incident. De anticommunistische acties van maart 1951 en de overval op Stern tonen dat er een patroon in zit. Voor moord, gewapende overval en bomaanslagen bestaat vandaag een woord: terreur. Bovendien ondergraaft de samenwerking van de private inlichtingendienst van Moyen met officiële politiediensten in België en daarbuiten de rechtstaat.

Door de gerechtelijke politie werden op basis van Moyens informatie honderden fiches aangelegd van figuren, die daar niet het minste vermoeden van hadden. Van enige 'democratische' controle op deze activiteiten was geen sprake. Mevrouw De Moor maakte zich in 1961 druk tegenover Jacques Pirenne, de secretaris van Leopold III, dat onderzoeksrechter Moreau door zijn grote ijver de 'geheimen' van de leopoldisten kon achterhalen. Het omgekeerde was al langer een feit, zonder gerechtelijke dekking en enige vorm van tegenspraak.

Bron: Wie heeft Lahaut Vermoord? | Gerard Emmanuel, De Ridder Widukind, Muller Françoise

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