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Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Troch mag dan wel verontwaardigd zijn, er kan best een rotte appel in zijn team gezeten hebben. Het vervalste pv waarvan sprake is, is nog een extra aanwijzing dat de wapenvondst gemanipuleerd is. Er hoeft misschien zelfs geen sprake te zijn van medeplichtigheid met de bende, het kan ook dat de wapens via een onwettige manier in handen van het speurdersteam gevallen zijn en ze in het water gedumpt zijn om toch de schijn te geven van een legitieme vondst. De Valkeneer heeft gelijk dat hij druk op de ketel zet. Er is hoe dan ook iets dat niet klopt.

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Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Dirty Harry,

Vuilniszakken zijn gemaakt uit LDPE (Low Density Polyethylene), en in de jaren 80 waren de wanddiktes van het geextrudeerde materiaal beduidend dikker dan tegenwoordig.

Zolang er geen mechanische beschadiging optreed kunnen de zakken in het water wel een tijdje meegaan. Het is vooral het zonlicht dat (na bepaalde tijd) voor gaat zorgen dat de eigenschappen en sterktes achteruit gaan. Ik sta er (ben 17 jaar in de Kunststoffen bezig) niet van te kijken dat de zakken er na 1 jaar onder water nog goed uitkomen.

Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Uit La Dernière Heure van 13 maart 1987:

Nous avons déjà eu l’occasion d’expliquer qu’en mars 1986 la décision fut prise par les parquets de Nivelles et de Termonde de confier à ce dernier la tâche de rechercher, partout dans le pays, des indices liés aux tueries du Brabant Wallon. La ‘Cellule Info’ de Nivelles et le ‘Groupe Delta’ de Termonde se réunirent: ce fut même l’une des seules fois où les deux unités à la recherche des mêmes criminels réussirent à s’entendre. Une liste de dizaines de points d’eau fut dressée et c’est dans l’un deux – dans le canal à Ronquières – qu’on finit par retrouver une dizaine d’armes utilisées par les tueurs.

Als de info van Gilbert Dupont correct is, moeten we dan daaruit afleiden dat de Delta-cel dus eigenlijk al sinds maart 1986 in het bezit was van het proces-verbaal van de twee getuigen die vreemde handelingen hebben gezien aan de zwaaikom in Ronquières in november 1985? Toch zeggen Troch en een aantal Delta-speurders dat zij pas in november 1986, op het moment dat ze aan het duiken waren in het kanaal in Anderlecht, door François Achten op de hoogte werden gebracht van die getuigenissen. Hmmm, wat is het nu eigenlijk?

Hopelijk brengen de ondervragingen door het comité P eindelijk opheldering in deze zaak.

Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

René De Witte wrote:

In haar boek (blz. 400) citeret Hilde Geens een speurder van de Delta-cel die denkt dat de Bende na Aalst nog plannen had. Anders zou de Bende ook de riotguns en de Ingram in het water hebben gegooid, samen met de rest. De Bende is dus niet gestopt omdat een lid ervan in Aalst zou zijn gedood. De speurder denkt dat het stoppen misschien heeft te maken met de arrestaties in januari in Nijvel of met het feit dat het 'politieke landschap' was veranderd en dat het 'doel misschien was bereikt'. Een doordenker in elk geval.

De mening van Paul Ponsaers hierover in 1989:

"Als de Bende ooit bestaan heeft, dan bestaan ze nu nog. Na hun laatste overval in Aalst, hebben ze alle 'materiaal' gedumpt en is alles teruggevonden. Alles, behalve de riotguns: het 'naamkaartje' van de Bende. Waarom zouden ze die wapens houden, tenzij om opnieuw te gebruiken en als 'de Bende' herkend te worden?"

"Hun terreur is trouwens nooit echt gestopt. Het 'schorpioen-effekt', de politiediensten die van binnenuit aangevreten worden, is pas goed begonnen nà de laatste hold-up, tijdens het onderzoek. Bewijsstukken verdwenen spoorloos, er heerste een groeiend wantrouwen tussen de mensen en de diensten die met het onderzoek belast waren."

Bron: Interview Paul Ponsaers | Veto | 30 oktober 1989

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Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

In het magazine Soir Mag van 16/12 staat een artikel over het onderzoek van het Comité P naar de vondst in Ronquières. Het zoveelste onderzoek van de laatste kans ... De journalist - Philippe Engels - schrijft over het artikel het volgende op Facebook:

La dernière chance (formule entendue, je l'avoue) de savoir pourquoi la pêche miraculeuse de Ronquières n'avait rien donné. Des indices menant aux Tueurs du Brabant, sortis de l'eau il y a... trente ans. Aujourd'hui, la "police des polices" cuisine un policier de Termonde. Il y aurait un indicateur secret ou une manipulation de l'enquête dès l'origine. Et ce policier, là, est une dernière fois mis sous pression dans le cadre d'une enquête sur faux et omission ! A lire ce matin (Soir Mag)..

"Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Volg ons via » Facebook | twitter | YouTube

Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Hierbij het volledige artikel.

Une manipulation de l’enquête sur les Tueries du Brabant dès 1986? La 'police des polices' est sur le coup. Le Comité P veut crever l’abcès, enfin.

Trente ans après la pêche miraculeuse de Ronquières, vingt ans après l'interrogatoire serré du Parlement, un policier subit les assauts du Comité P, la "police des polices". En toute discrétion, enchaînant des auditions parfois très longues, ces hommes habitués aux tâches délicates ont eux-mêmes pris le relais de la spécialiste du grand banditisme Martine Michel, sixième juge d'instruction à affronter l'énigme des Tueries du Brabant (28 meurtres non élucidés, de septembre 1982 à novembre 1985).

Des parlementaires, des magistrats, d'autres enquêteurs, donc, se succèdent auprès d'un ancien membre de la cellule d'enquête "Delta", localisée à Termonde. C'est cette équipe qui, le 6 novembre 1986, a sabré le champagne après les découvertes effectuées au lieu-dit large de Fauquez", à Ronquières: des armes ayant servi lors des Tueries, des parties de butin ramenées des supermarchés cambriolés, des pièces à conviction menant vers les auteurs des faits.

Finissant aujourd'hui sa carrière à la police fédérale de Flandre-Orientale, V. était à l'époque chargé de la gestion des indicateurs. Il était membre des sections d'information criminelle (SIC), spécialisées dans la collecte d'informations dans les milieux criminels, entretenant comme dans les films des contacts réguliers avec des "indics" pas toujours très nets. Il est l'un des personnages clés de la plongée victorieuse dans les eaux noires du canal de Charleroi et de son compte rendu. Au même endroit, d'autres enquêteurs (de Nivelles) avaient cherché sans trouver au lendemain de la dernière tuerie, celle du Delhaize d'Alost, le samedi 9 novembre 1985 (huit morts). Des témoins avaient vu des ombres jeter de gros sacs dans le canal.

RONQUIÈRES: MAINTENANT OU JAMAIS?

Dans des circonstances qui restent mystérieuses, tant les versions divergeraient, les enquêteurs de Delta ont revisité à douze mois d'écart un procès-verbal obtenu auprès de l'adjudant servant d'officier de liaison entre les cellules policières de Nivelles et de Termonde. La simple lecture de ce document rédigé de manière traditionnelle, sans sous-entendus ni langage codé, aurait alors permis de guider des plongeurs vers le bon endroit.

Interrogés un à un par la juge d'instruction Martine Michel, en 2012-2013, les membres de la cellule Delta campent sur cette version officielle: il n'y a pas eu d'indicateur et encore moins de manipulation; les plongeurs de Termonde étaient plus efficaces que ceux de Nivelles. Point. La juge d'instruction carolo Martine Michel, l'actuel chef d'enquête de la cellule Brabant wallon et les procureurs généraux chargés de coordonner les recherches n'en croient pas un mot. Ils ont relu, eux, le rapport final de la cellule d'enquête parlementaire de 1997 qui recommandait de mener une "instruction complémentaire" sur la possible manipulation de Ronquières.

Le Parlement avait osé le mot qui résonne désormais comme une évidence dans les milieux de l'enquête: s'il n'y a pas eu d'indicateur comme ces policiers l'assurent, c'est qu'ils ont été "manipulés" comme l'évoque le rapport parlementaire, à la page 44, ou qu'ils ont eux-mêmes détourné l'enquête de son cours normal. Ces hypothèses s'apparentent bien entendu à de terribles accusations.

Parce qu'elle insistait un peu trop, la juge d'instruction Martine Michel a été mise en cause par les policiers suspectés ou par leurs avocats, qui ont déposé une plainte contre la magistrate trop curieuse, en octobre 2013. L'affaire a alors pris un tour communautaire. Le spectre d'une nouvelle guerre des polices a revu le jour. Les anciens chefs d'enquête, débarqués l'arrivée de Martine Michel, se sont sentis décrédibilisés. Idem pour l'ex-juge d'instruction de Termonde Freddy Troch: il a défendu des hommes dont la commission d'enquête parlementaire de 1997 se demande pourtant s'ils lui ont dit toute la vérité. Bref, les eaux de Ronquières ont à nouveau englouti leur secret.

Restait l'option de la dernière chance: il y a quelques mois, il a été décidé de mobiliser le fameux Comité P. Celui-ci intervient dans le cadre d'un dossier ouvert au parquet de Charleroi pour faux et omission. La police des polices agit avec (presque) tous les pouvoirs d'un juge d'instruction, sauf celui de contrainte. En clair, le Comité P ne peut placer les anciens membres de Delta, par exemple, sous mandat d'arrêt. Mais les interrogatoires seraient menés avec une réelle volonté d'aboutir. Ils sont assimilés à l'une des dernières tentatives d'arriver en ligne directe vers les Tueurs ou ceux qui les auraient protégés.

MANIPULATION, MAIS POURQUOI?

Car, à l'examen des sacs repêchés à Ronquières, la cellule du Brabant wallon estime disposer de la seule vraie piste d'enquête fondée sur une base scientifique. Ces sacs ont en effet été soumis à l'Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC), il y a plus de deux ans déjà. Et ce laboratoire réputé a établi que le contenu des sacs n'aurait pu se trouver dans son état s'il était resté davantage que quelques jours ou quelques semaines dans l'eau. Cela signifie assez logiquement qu'en novembre 1986, les policiers de Delta avaient d'autres raisons - que la "simple relecture du dossier" - de solliciter une deuxième fois des plongeurs. "On" leur avait donné l'information selon laquelle il y avait des indices à récupérer à ce moment-là.

Ou alors ils ont décidé de brouiller les pistes en jetant eux-mêmes les sacs à l'eau. "Nous savons désormais avec certitude que la cellule d'enquête Deltacache certaines choses", avaient confié à Soir Mag lesprocureurs généraux Ignacio de la Serna (Mons) et Christian De Valkeneer (Liège) dans une interview publiée le 21 octobre dernier. Ces deux magistrats chapeautent la plus longue enquête de l'histoire criminelle de ce pays. À leurs yeux, Ronquières reste 'le" nœud de l'enquête, 'la' piste réellement prometteuse. "ll faut que ces policiers parlent, ajoutaient-ils dansl'interview. Mais nous sommes dans un État de droit. Vous comprendrez qu'au vu de l'émotion populaire et de l'intérêt médiatique pour cette enquête délicate, il nous est difficile de faire plus qu'exercer une pression maximale pour qu'ils disent la vérité."

Nous y voilà donc: le Comité P monte dans les tours. Suspense, donc. Pourquoi autant d'abnégation?

  1. Il est anormal que la découverte deces sacs bourrés d'indices n'ait débouché sur... rien. Au contraire, le juge d'instruction Troch (Termonde) a déclaré il y a quelques années "qu'il aurait été préférable de ne rien trouver". Suite à la pêche de Ronquières, personne n'a été interpellé. L'enquête s'est enlisée et la présence d'éléments matériels renvoyant aux premières comme aux dernières tueries a construit le mythe d'une seule bande de tueurs. Il a fallu plus d'un quart de siècle pour ouvrir les yeux: les enquêteurs actuels considèrent qu'il y aurait eu des intervenants différents; plusieurs bandes impliquées, donc.

  2. La cellule du Brabant wallon continueà s'interroger sur le soin méticuleux avec lequel ces indices de Ronquières avaient été découpés ou démontés. Pour finalement... tout réunir en vrac ! C'est le cas d'un gilet pare-balles volé auprès d'une firme de Tamise ainsi que des armes subtilisées à deux gendarmes croisés par les tueurs à Nivelles.

  3. Lorsqu'ils ont été bousculés par lajuge Martine Michel, il y a deux ans, les policiers de Delta/Termonde auraient multiplié les incohérences, tout en se rejoignant sur une sorte de version officielle: "Seule la relecture du dossier ... etc." Comme s'il y avait eu une forme de consigne visant à noyer le poisson.

La cellule Delta se serait-elle sabordée? Fallait-il la déstabiliser ou l'orienter vers de fausses pistes? C'est l'ex-juge d'instruction Freddy Troch qu'il faudrait réécouter. Celui-là même qui pourrait avoir été trompé par ses propres enquêteurs de Delta, selon l'enquête parlementaire. Dessaisi du dossier dans des circonstances troubles, en 1990, le juge Troch traquait de tout près la bande criminelle dirigée par le truand Philippe De Staerke, souvent cité, jamais inquiété dans ce dossier mammouth.

Il estimait qu'une forme d'organisation guidée par des idées d'extrême droite devait être à la manœuvre de ces tueries visant à déstabiliser le pays et recourant à différentes bandes. 'Troch aurait aussi voulu percer le mystère de la Sûreté de l'État, dont le n°2 de l'époque formait les groupement néo-nazi Westland New Post. À 25 ans d'écart, les juges d'instruction Martine Michel et Freddy Troch, que tout semble opposer, partagent en réalité les mêmes convictions.

Bron: Le Soir Mag | 16 december 2015

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Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Dus als ik het goed begrijp: een zekere V., een politieman die zich destijds met informanten bezig hield zou momenteel onder verdenking staan. (Voor zover ik erin slaag de tekst te vertalen. smile)

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Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Django68 wrote:

Dus als ik het goed begrijp: een zekere V., een politieman die zich destijds met informanten bezig hield zou momenteel onder verdenking staan.

Philippe Vermeersch?

"Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Volg ons via » Facebook | twitter | YouTube

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Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Dat ze ook eens naar het CBO kijken, van daaruit werd aan de touwen getrokken en vooral Lhost.

De waarheid schaadt nooit een zaak die rechtvaardig is.

Re: Zoekactie Ronquières: 1985-1986

Ben wrote:
Django68 wrote:

Dus als ik het goed begrijp: een zekere V., een politieman die zich destijds met informanten bezig hield zou momenteel onder verdenking staan.

Philippe Vermeersch?

Vermoedelijk wel. Vooraleer hij de Delta-cel vervoegde, werkte hij binnen de BOB van Gent (sectie verdovende middelen) al geruime tijd met informanten. Na de feiten in Aalst, werd hij voor een tweetal maanden uit Gent gedetacheerd naar Aalst en daarna in maart 1986 tijdelijk opgenomen in de Delta-cel. In het kader van het onderzoek naar de feiten van de Bende van Nijvel in Aalst had hij de specifieke taak gekregen om de tips (!) die binnenkwamen over de feiten van Aalst te onderzoeken.

(…) De heer Vermeersch: Ik ben lid van de BOB-Gent, sectie verdovende middelen. Sinds een viertal jaren is mijn specialisatie de verdovende middelen. Sinds acht jaar maak ik deel uit van de BOB-Gent na dienst te hebben gelopen in het mobiele legioen van de rijkswacht te Brussel.

Na de feiten in Aalst in november 1985 werd ik samen met een tiental andere collega's aangeduid om de BOB-Aalst te versterken om samen met de gerechtelijke politie te trachten de feiten te Aalst op te lossen. Ik was een tweetal maanden gedetacheerd bij de BOB te Aalst en heb mijn eenheid vervoegd einde 1985 nadat het grote effectief niet meer was vereist en het onderzoek op dit vlak dood liep.

Eenmaal BOB-Dendermonde was gestart met het onderzoek in de richting van de bende-De Staerke, werd ik aangeduid om de groep-Delta te versterken voor het onderzoek-De Staerke en de bende van Nijvel.

De heer Voorzitter: Vanaf welk ogenblik?

De heer Vermeersch: Vermoedelijk maart 1986.

(…)

De heer Voorzitter: Welke taken hebt U in het kader van dat onderzoek [Bende van Nijvel – Aalst] moeten uitvoeren?

De heer Vermeersch: In de periode dat ik in Aalst was gedetacheerd spitste mijn taak zich vooral toe op het onderzoeken van de massa’s tips, zowel anonieme, bekende als schriftelijke.

De Heer Voorzitter: Het was dus eerder kantoorwerk?

De heer Vermeersch: Neen, indien mensen contact opnamen met onze dienst om bijvoorbeeld daders aan te geven, werden bepaalde ploegen erop uitgestuurd om met deze mensen contact op te nemen en over te gaan tot verificatie van hun beweringen. (...)

In het kader van de uitoefening van zijn werk met informanten voor de BOB van Gent (sectie verdovende middelen) was Vermeersch blijkbaar ook al eens in opspraak gekomen.

(…) De heer Vermeersch: Ik moet in alle eerlijkheid zeggen dat die vergaderingen [gerechtelijke politie, stedelijke politie Gent en BOB Gent met uitwisseling van informatie van informanten inzake drugsdelicten] sinds wij werden verhoord door de gerechtelijke politie als zijnde verdachten in bepaalde zaken, werden opgeschort tot het klimaat ergens enigszins bekoeld werd en dat zal waarschijnlijk terug opgenomen worden oktober of november.

De heer Voorzitter: Zijt U verdachten in een bepaalde zaak?

De heer Vermeersch: Ja.

De heer Voorzitter: In welke zaak?

De heer Vermeersch: Mensen die informanten, hoe zou ik dat moeten uitleggen. Dus informanten die werden aangehouden door een andere dienst waarin bepaalde mensen van de stedelijke recherche ergens volgens mij stelling hebben ingenomen en verklaringen hebben afgenomen van die verdachten lastens ons.

De heer Voorzitter: Wiens informanten waren dat? De uwe of die van de stedelijke recherche?

De heer Vermeersch: Informanten van ons.

De heer Voorzitter: Dus informanten van U werden opgepakt door de stedelijke politie en ondervraagd met gevolg dat u in nor terecht kwam?

De heer Vermeersch: Bijna.

De heer Voorzitter: Wat verweet men U daaromtrent? Waarom dacht men dat U door het gebruik van die informanten iets mispeuterd had?

De heer Vermeersch: Het kwam in die zin naar voren dat wij zogezegd op de hoogte zouden zijn geweest van criminele activiteiten van informanten en wij als politieman die niet zouden hebben beteugeld omdat zij op dat ogenblik informatie verstrekten aan onze diensten.

De heer Voorzitter: Was bijvoorbeeld de Procureur, de Onderzoeksrechter of uw chef op de hoogte van het feit dat U informanten gebruikte of ging het om een persoonlijk initiatief?

De heer Vermeersch: Bij de afdeling Verdovende Middelen werken wij praktisch constant met informanten ten einde bepaalde dealers in het Gentse te kunnen aanhouden. Bij de start van een informatieprocedure wordt de actie van de informant bekendgemaakt aan de commandant van de BOB en op het ogenblik dat de zaak wordt uitgelegd aan het parket wordt eveneens de naam van de informant vrijgegeven.

De heer Voorzitter: Welke graad heeft uw commandant?

De heer Vermeersch: Luitenant.

De heer Voorzitter: Uw commandant is dus op de hoogte van het feit dat met informanten wordt gewerkt en van de identiteit ervan.

De heer Vermeersch: Zeker en vast. (…)

Ook voor het onderzoek naar de Bende de Staerke had Vermeersch contact met een specifieke informant.

(…) De heer Vermeersch: Op een bepaald ogenblik ben ik in het onderzoek van de groep Delta in contact gekomen met een informant, die belangrijke informatie kon verstrekken nopens het onderzoek lastens de bende De Staerke. (…) De informant die wij gecontacteerd hadden in het kader van het onderzoek de Staerke was ook informant van de heer Zimmer. (…)

Bron: Notulen Eerste Bendecommissie

Uit bovenstaande is dus duidelijk dat de taak van Vermeersch binnen de rijkswacht hoofdzakelijk bestond uit het contacteren van en werken met informanten. Het is daarom niet onlogisch dat er vragen gesteld worden bij zijn rol in de vondst van de zakken in Ronquières.