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Topic: Artikel: Tueries du Brabant Wallon: Nouvelles révélations!

Artikel in UBU-PAN van 26/07/2012 (in het Frans) » www.scribd.com

Tueries du Brabant Wallon : Nouvelles révélations!

On a déjà tellement écrit et polémiqué sur le sujet ; tant de pistes ont déjà été abordées, voire « sabordée », qu’à l’heure actuelle on ne peut que spéculer, même si certaines hypothèses sont plus vraisemblables que d’autres. La semaine passée, de nouvelles fouilles ont été entamées et aussitôt interrompues pour de prétendues « raisons techniques ». Officiellement, elles ne reprendront que dans un mois ! Etrange, non ? Mais tant de choses biscornues se sont passées dans cette enquête qu’on en est plus à une invraisemblance près. Que cherchent réellement à élucider les enquêteurs et pourquoi ? Cet article n’a pas pour but de tenter de vous révéler « ma vérité », mais de vous expliquer ce qui se cache vraisemblablement derrière la piste actuellement suivie.

Il y a quelques semaines, une série de perquisitions étaient diligentées dans les milieux d’extrême droite des années 80, mais aussi chez les patrons des services de renseignements… Etaient visés le groupe néo-nazi WNP (Westlan New Post), l’ancien gendarme Robert Beijer mais aussi l’ancien patron de la Sûreté de l’Etat, Albert Raes ainsi que son chef « action », Christian Smets. Depuis la semaine passée, des perquisitions ont lieu chez un certain Herman Wachtelaer, un ancien nazi et au siège d’une secte druidique, Yggdrasil.

Le druide Extremix

Alors, quel rapport entre une secte de « clowns » déguisés en blanc, des gugusses qu’on a présentés comme des petits fachos sans envergure et les plus hauts responsables de nos services de renseignements ?

Je vais vous emmener dans les méandres les plus invraisemblables de l’histoire cachée de notre pays, en essayant d’être clair. Les ingrédients de cette énorme machination : des défenseurs pur et dur de l’occident chrétien, la CIA, des groupes d’extrême droite, des anciens nazis, des néo-nazis, des militaires, des mercenaires, et cerise sur le gâteau, toujours « en filigrane », une série de personnages influents sur le plan politique durant les années de plomb, tous liés de près ou de loin à plusieurs cercles et organisations de la droite européenne, elle-même soumise à l’influence de différents services secrets…, le tout sur fond de lutte anti communiste.

En guise d’intro, je vais reprendre quelques extraits de l’article de Gilbert Dupont paru la semaine passée (DH, 13/07/2012) et de l’interview du drôle de druide : « Wachtelaer est le fils d’un Waffen SS, un ancien des Jeunesses hitlériennes. Nous l’avons rencontré : il exprime des opinions nazies. Wachtelaer a créé l’Union National Socialiste. Il a aussi créé Hagal, puis Yggdrasil… Wachtelaer a conservé une liste de membres d’Yggdrasil. Des noms en lien avec les tueries ressurgissent ! Ce sont ceux de gens du Westland Newpost ou WNP, groupuscule néo-nazi, un des grands axes d’enquête dans le dossier des tueries. Michel Libert s’inscrit chez Yggdrasil le 30 octobre 1982, Jean-Francis Calmette le 8 novembre, Christian Elnikoff le 20 décembre 1982, Frédéric Saucez le 31 mai 1983. Elnikoff devait se suicider plus tard, comme Paul Latinus en 1984 : “Mon ami Paul, un type bien, un gars de valeur qui ne s’est pas suicidé. On l’a suicidé.” Début 1980, Herman Wachtelaer est chauffeur de taxi à Bruxelles. Comme l’étaient Constantin Angelou et José Vanden Eynde, deux victimes particulières des tueurs du Brabant : tuées après tortures, coup sur coup, et sans motif apparent. Le fils Vanden Eynde affirme que son père était resté en contact avec Rex, Léon Degrelle et qu’après son meurtre, du courrier conservé dans une mallette a disparu. « Pas au courant ». Chez lui, deux photos encadrées d’Hitler.»

Pour bien comprendre l’ordre des choses, il faut remonter à la fin de la seconde guerre mondiale. La guerre n’était pas finie que le monde occidental se préparait déjà à la suivante, contre les soviétiques. Pour les occidentaux, ceux qui avaient le plus d’expérience et la meilleure connaissance des Bolcheviques étaient les nazis. Dès la fin de la guerre se mit en place un réseau clandestin d’exfiltration des anciens nazis (le réseau Odessa) dont le principal acteur fut le Vatican (l’autre nom de l’opération était le « couloir du Vatican »). C’est grâce à cette filière que les nazis se sont retrouvés avec de nouvelles identités en Amérique latine, en Egypte et en Syrie. Toute cette opération était « couverte » par ce qui deviendra, en 1947, la CIA…

Dès 1946, se mit en place une organisation qui deviendra mondiale, un front anti-communiste, toujours sous le « contrôle et la bienveillance » des services de renseignement américains : l’ABN (Anti-Bolshevic Bloc of Nations).

La Loge P2 et ses Gladiateurs

C’est le début de la mise en place d’un réseau ultra secret le « Stay-behind », un réseau de cellules d’actions dormantes implantées dans une centaine de pays (dont la Belgique), pour le compte de l’OTAN, et sous le commandement du Shape. Ces réseaux ultra secrets du Stay-behind furent révélés au grand jour lors du scandale de la loge P2 et du Gladio en Italie, lorsque le président du Conseil italien Gilio Andreotti révéla son existence en 1990.

En 1991, la Belgique met en place une commission d’enquête sénatoriale sur le réseau « Gladio ». Le rapport de cette commission met en évidence le processus de recrutement et de formation des « gladiateurs » ou membres opérationnels « dormant », les Stay-Behind. Les Gladiateurs sont issus de l’armée mais aussi de la société civile. Ils sont « choisis » pour leur dévouement et leur engagement dans la lutte contre le communisme. La période de recrutement qui permettait au « recruteur » de jauger le potentiel et les qualités du candidat (qui ne sait pas encore qu’il est candidat) peut durer de 1 à 3 ans. Une fois le recrutement effectué, le nouveau « gladiateur » est confié à un formateur avant de rejoindre une cellule dormante ou action. L’ensemble de la mission de recrutement et de formation était confiée au SDRA (services de renseignements de l’armée), jusqu’en 1968 où la Sûreté de l’Etat se charge personnellement de cette mission de recrutement et de formation des « civils » (par exemple Paul Latinus). C’est à ce moment là qu’est crée la « section spéciale » sous le contrôle direct de son administrateur général. A la période qui nous occupe, le rapport précise qu’il s’agit d’Albert Raes. Les ministres concernés, Défense nationale et Justice sont au courant, ainsi que le Roi, précise le rapport.

Je rappelle que les sièges de l’Otan et du Shape sont en Belgique… En 1954, l’équivalent de l’OTAN, mais du côté pacifique, est constitué : L’OTASE, rassemblant l’Australie, La Nouvelle Zélande, Le Pakistan, les Philippines, la Thaïlande, le Royaume Uni et les Etats Unis. En 1958, un front anti-communiste (équivalent à l’ABN) vit le jour du côté pacifique : l’APACL (Asian Poeple’s Anti Communist League). Cette organisation fut fondée par le président taiwanais Tchiang Kaï-Chek, par le chef de la CIA en poste à Taiwan, Ray S. Cline et le Révérend Sun Myung Moon (le gourou de la secte Moon ou Eglise de l’Unification).

L’aide à Ben Laden

Progressivement, la CIA forma un réseau de groupes politiques et d’instructeurs en contre-insurrection à l’échelle mondiale. En 1967, l’ABN et l’APACL fusionnèrent sous l’appellation Ligue anti-communiste mondiale (World Anti-Communist League - WACL) et étendirent leurs activités à l’ensemble du "monde libre". Outre des activités de propagande, la WACL fut un important fournisseur d'armes aux mouvements paramilitaires de droite, liés à de nombreux escadrons de la mort. Pour info, la WACL intervint secrètement dans de nombreux conflits mettant en cause les soviétiques. L’opération la plus « controversée » aujourd’hui est l’aide apportée à Ben Laden en Afghanistan.

La WACL était soutenue par les plus hautes instances des services de renseignement occidentaux, avec l’appui de structures civiles partageant partout dans le monde sa stratégie. Soutenue avec la plus grande discrétion également par les plus hautes instances du Vatican, elle était principalement financée par des fonds occultes provenant de différentes sources comme la CIA, mais aussi de manière périphérique, de personnes privées comme par exemple des proches de la famille royale saoudienne, la secte Moon ou l’ancien ambassadeur américain Douglas MacArthur II.

A la même période, à l’échelle locale, chez nous en Belgique, se mirent en place des groupes d’extrême droite néo-nazis, des sociétés secrètes directement liés à la WACL, des associations et autres cercles partageant des idéaux européens beaucoup plus « fréquentables » et surtout bien fréquentées, et dont le but non dissimulé était la lutte anti communiste.

C’est ainsi qu’apparurent des groupes officiels ayant pignon sur rue, dont les principales idées politiques se retrouvaient aussi bien publiées dans des hebdomadaires mondains connus pour leurs positions droitières, comme l'hebdomadaire « Spécial » ou encore « l’Éventail » que dans les colonnes sulfureuses du NEM (Nouvel Europe Magazine) des journaux qui furent tous liés de très près au CEPIC… Branche radicalement à droite du PSC, le CEPIC sera dirigé par Paul Van Den Boeynants et le Baron de Bonvoisin. Il sera dissout en 1983 par Gérard Deprez. Le rédacteur en chef du NEM était Emile Lecerf.

Lecerf dont les sympathies intellectuelles durant la seconde guerre mondiale avec les mouvements proches du régime nazi ne sont plus à démontrer, puisqu’il ira jusqu’à écrire dans « les Cahiers de la Roue solaire », édités par la section wallonne de l’Institut culturel de la SS. A cette époque, il était un des piliers de la branche belges de la WACL. En 1971, un groupe d’action et de propagande apparaît. Il s’agit des NEM-clubs. En 1974, une des sections des NEM-Clubs devient le Front de la Jeunesse (FJ), une milice privée dont l’objectif était sans équivoque : fédérer les nouveaux croisés de l’Occident chrétien ! Parmi les individus gravitant autour de ce mouvement, des noms apparaissent systématiquement comme celui de Bernard Mercier, un membre de la Milice de Jésus-Christ, lui-même ancien dirigeant du CEPIC.

Le mystérieux Cercle des Nations

Tout ce petit monde du CEPIC se réunissait régulièrement dans un club très select, le « Cercle des Nations ». Cette « cafétéria » du CEPIC était en réalité dirigée par une société très secrète, « l’Ordre chevaleresque du Rouvre », une organisation radicale catholique liée à l’Opus Dei, où l’on retrouvait du beau monde et plusieurs avocats connus. Dirigé par Paul Van Kerkhoven qui deviendra plus tard sénateur au CEPIC et membre du cabinet du ministre Jean-Pierre Grafé, le Cercle des Nations servait d’adresse de couverture pour diverses rencontres informelles et associations dont la section belge de la WACL : la Ligue de la Liberté, dont Paul Van Kerkhove était membre fondateur, avant de devenir président quand la WACL deviendra la Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie.

A la même période, VDB créa le PIO (Public Information Office), qui n’est autre qu’un service de renseignements parallèle à celui de la Défense nationale. Il sera dirigé, jusqu’à sa dissolution par l’armée en 1979, par le général Roman, chef d'Etat-Major de la force terrestre. Il en confiera les opérations au Major Jean-Marie Bougerol qui centralisera tous les dossiers. Le but avoué du P.I.O. était principalement de récolter des informations sur tous les groupes subversifs étiquetés à gauche sur le territoire belge. Le Pio continuera toujours ses activités occultes, après sa dissolution, au sein de nouvelles structures privées comme celle de la firme PDG derrière laquelle se trouvait le Baron de Bonvoisin ou encore « l’European Institute of Management » (EIM) relié à feu Michel Relecom un homme d’affaire très influent et très proche de Mobutu.

S’il se dit à mots couverts que le PIO a contrôlé, durant un moment, le « Front de la Jeunesse », il est intéressant de noter que des personnages comme Marcel Barbier, qui assurait les services de sécurité du WNP, rejoindra l’EIM dirigé en son temps par un ex-colonel de gendarmerie qui a fait beaucoup parlé de lui: René Mayerus ! Mais ont retrouve aussi des personnages comme par exemple Michel Libert, Jean Nemry et Frédéric Saucez tous membre également du WNP qui ont participé, contre payement, à la campagne électorale de Noël de Burlin, membre du CEPIC et du PSC. (...) Dans ce contexte, il n’est donc plus surprenant de découvrir les affinités des uns et des autres, et voir à son tour le major Bougerol fréquenter de nombreux cercles… comme par exemple celui des « Nations » où il rencontra l’incontournable Paul Van Kerkhoven (l’homme aux multiples casquettes), et que parmi ses contacts étroits, il croisait souvent des personnages comme Paul Latinus ou encore Marcel Barbier, Luc Jouret, Bernard Mercier, ... ainsi que de nombreux membres liés à la secte de la Milice de Jésus-Christ (dont il faisait partie), où on n’est pas surpris d’apprendre, qu’il y côtoyait son ami, le commandant Claude Dury, spécialiste de la balistique.

En principe, le rôle dévolu au major Bougerol était principalement d’animer et de participer officiellement à des débats de propagande. Membre de la WACL, il semblerait que le Major Bougerol avait des activités pour le moins « troubles » connues des plus hautes autorités du pays. J’en veux pour preuve cette note du 21 janvier 1986, rédigée par Nicolas de Kerkhove d’Ousselghem, qui était conseiller à l’époque de Jean Gol, ministre de la justice et vice-premier, et adressée à ce dernier.

Une note révélatrice

Cette note relate un entretien entre Albert Raes (patron de la sûreté qui fut perquisitionné il y a quelques semaines) et Nicolas de Kerkhove lui-même. Nicolas de Kerkhove fait état d’instructions de Jean Gol au sujet d’un « intéressé » dont le nom n’est jamais cité dans la note. En voici quelques extraits : «La réalité dépasse la fiction. L’intéressé est difficile à tenir. Albert Raes affirme qu’il est dérangé : imprévisible, incohérent, égocentrique, mégalo-mythomane, et sans doute masochiste. Le mieux est l’ennemi du bien : le problème n’est pas qu’il ne fasse pas ce qu’il faut, mais au contraire qu’il en fasse spontanément trop. Le maintenir en place pourrait s’avérer périlleux… Albert Raes reste néanmoins d’avis que tant que l’on pourra se servir de l’intéressé, on n’aura pas mieux pour neutraliser la nébuleuse qui vous préoccupe. »

A l’époque, la dernière attaque des Tueurs du Brabant remonte à un peu plus de deux mois à Alost. On ne sait pas encore que c’était la dernière. On est encore en plein chaos et personne ne sait quand aura lieu la prochaine attaque. Nicolas de Kerkhove est un ancien membre du CEPIC, et a très longtemps fait partie de la garde rapprochée de VDB, il en fut d’ailleurs le chef de cabinet ou le conseiller avant de rejoindre Gol.

Je me suis longuement entretenu avec Nicolas de Kerkhove par téléphone qui ne décolère pas à propos de cette « fuite ». Ce dernier me confirme l’authenticité de cette note, mais estime qu’elle n’aurait jamais du se retrouver dans les mains de journalistes (Guy Bouten et René De Witte en ont déjà fait état). Il me précise que « l’intéressé » auquel il fait allusion est bien le major Jean Bougerol, mais que cela n’a rien à voir avec les tueries du brabant. Il s’agirait seulement de contre espionnage, mais il ne peut m’en dire plus (secret d’Etat me confie-t-il). Il fait bien entendu allusion au réseau « Gladio ». Il est donc évident qu’ils sont conscient qu’un de leur « gladiateurs » échappe à leur contrôle, et qu’il n’est vraisemblablement pas le seul : « La réalité dépasse la fiction… Albert Raes reste néanmoins d’avis que tant que l’on pourra se servir de l’intéressé, on n’aura pas mieux pour neutraliser la nébuleuse qui vous préoccupe. »

L'étrange Major Bougerol

Selon nos sources, Bougerol personnage très discret et complexe, est au centre de l’enquête actuelle. Il mérite donc un article approfondi que nous vous proposerons dans les prochaines semaines. A la fin des années 70, l’officier de réserve Paul Latinus agent du PIO rejoint le Front de la Jeunesse. En 1979, un groupe plus radical se crée au départ du « Front », le Westland national socialistische ordnung (WNSO), mieux connu sous le nom de Westland new post (WNP) ! Paul Latinus en deviendra le chef. La même année Latinus devient informateur de la Sûreté de l’Etat. Christian Smets, son agent de contact, « infiltrera » le WNP deux années plus tard. Le WNP regroupait essentiellement des déçus du FJ, des militaires et quelques gendarmes.

Il semblerait, selon divers témoignages dont ceux de collègues de Smets (Massart et Kausse) que l’agent « infiltré » ait pris sa mission particulièrement à cœur en allant jusqu’à donner des cours de filature qui finirent par « déraper » lorsque des membres du WNP au cours d’un « exercice pratique », assassinèrent un couple d’innocents à Anderlecht. C’est la fameuse affaire du « double meurtre de la rue pastorale ». Autres coups d’éclat (élucidés) de commandos du WNP : l’incendie du journal de gauche « Pour » dirigé par Jean-Claude Garot ou le vol des Telex à l’OTAN.

Rappelez-vous, la WACL était lié à de nombreux escadrons de la mort… Alors, le WNP était-il en train de passer les formations et les tests pour devenir un « service action » pour le compte de services étrangers plus ou moins officiels, à l’image du SAC en France. Peu de temps après avoir crée le WNP, Paul Latinus est engagé au cabinet de la secrétaire d’Etat Cécile Goor étiquetée elle aussi CEPIC au sein du PSC, sur recommandation de VDB (Le Soir/René Haquin, 22/02/1990)…

Le rôle d’un Saoudien

Lors d’un entretien avec Christian Smets quelques jours après la perquisition dont il fut l’objet, celui-ci me communiqua une information anecdotique mais qui prend toute son importance remise dans son contexte. Je l’ai interrogé sur la présence au sein du WNP d’un « journaliste » saoudien, un certain Faes Al Ajjaz. Le nom de ce personnage est apparu lorsque sa voiture (soit disant volée), fut utilisée pour commettre un attentat chez un officier de gendarmerie, le major Vernaillen. Robert Beijer (perquisitionné en même temps que Raes et Smets) dans son livre « le dernier mensonge » reconnaît être l’auteur de cet attentat avec son comparse Madani Bouhouche et 3 autres complices dont il tait le nom. Le drôle de « journaliste » saoudien fréquentait le WNP. Le groupe Trident dirigé par Jean-Francis Calmette (dont parle Wachtelaer dans son interview à la DH) était spécialement dédié aux opérations dirigées par Al Ajjaz et Christian Smets me certifie avoir assisté à plusieurs reprises à des remise d’argent du Saoudien à Paul Latinus. Cela confirmerait donc que le WNP entrait bien dans le « programme » de la WACL…

On commence à mieux comprendre les liens entre les personnes perquisitionnées ces dernières semaines dans l’enquête et le « fil conducteur » suivi par la juge Martine Michel et les enquêteurs. Ce qui est certain, c’est que différentes associations officielles ou officieuses virent le jour avec toujours les même objectif : animer des conférences sur le thème du risque communiste, servir de « centre de réflexion », mettre en place des réseaux de communication et de propagande sur le plan civil et militaire, ou créer des réseaux nationaux et internationaux dit « atlantistes » liés toujours de près ou de loin à la WACL. Et en arrière fond depuis les années septante une Belgique très mal notée par nos partenaires étrangers présents en Belgique, notamment et principalement l'OTAN". René Haquin n’hésitait pas à rappeler dans ses articles et ses multiples interventions devant les médias que « Les institutions internationales installées à Bruxelles considéraient la Belgique comme un « ventre mou », c'est-à-dire une zone géostratégique relativement faible au niveau de sa sécurité. La guerre froide n'était pas encore finie et les manifestations antinucléaires ainsi qu'un sentiment anti-américain meublaient alors l'actualité ».

Alors la Belgique a-t-elle échappé à cette époque un coup d’état ? A-t-elle été à deux doigts d’être la victime d'un plan de déstabilisation orchestré par plusieurs mouvements difficiles à contrôler, mais qui en final avaient les mêmes intérêts. La suspicion est dans ce cas inévitable et tous les indices conduisent aussi à soupçonner des membres ou une cellule de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Les tueries du Brabant n’étant qu’un épiphénomène parmi d’autres actions et coups tordus mené en Europe et ailleurs, ayant mené à une des phases de ce plan machiavélique visant à déstabiliser nos institutions démocratiques et à justifier des mesures de sécurité extrême. Mais nous reviendrons plus tard sur ce sujet épineux.

Voilà donc ce que cherche à démontrer ou démonter la juge Michel et son équipe.

Max Loiseau

2 (edited by Lily 12-09-2012 20:39)

Re: Artikel: Tueries du Brabant Wallon: Nouvelles révélations!

vrije interpretatie en vertaling van het artikel

Er is al zoveel geschreven en gedebatteerd over dit onderwerp, zoveel verschillende pistes aangekaart dat we op dit moment slechts kunnen speculeren, zelfs als sommige hypotheses meer voor de hand liggen dan anderen. Vorige week begonnen er nieuwe opgravingen die net zo snel weer onderbroken werden voor ‘technische redeneren’. Officieel worden dezen over een maand hervat. Vreemd nietwaar? Maar sinds er reeds zoveel vreemde dingen in deze enquête voorkomen, kijkt niemand hier meer van op. Maar wat proberen de speurders nu op te helderen, en waarom? Ik ga in dit artikel niet proberen om U ‘mijn waarheid’ te onthullen maar U uitleggen wat er hoogstwaarschijnlijk schuilt achter de hedendaagse piste.

Enkele weken geleden waren er een reeks ijverige huiszoekingen in de extreem rechte kringen van de jaren 80, en ook bij de bazen van de inlichtingendienst … duidelijk  gericht op de neonazi groep WNP (Westland New Post), de vroegere Rijkswachter Robert Beijer en ook het voormalig hoofd van Staatsveiligheid, Albert Raes en tevens bij zijn «actie baas», Christian Smets. Sinds vorige week hebben huiszoekingen plaats bij ene Herman Wachtelaer, een oud nazi en het hoofdkwartier van een druïde sekte, Yggdrasil. Waar ligt het verband tussen deze in het wit verklede ‘clowns’ sekte; kleinschalige en zonder enig belang hebbende fascistische mannekes en de hoogstgeplaatste van onze inlichtingendienst?

Ik ga U meenemen door een doolhof van het meest verborgen en ogenschijnlijke in de geschiedenis van ons land en zal proberen om zo duidelijk mogelijk te zijn. De ingrediënten van dit scenario, hardcore verdedigers van het christelijke Westen, de CIA, extreemrechtse groepen, oud-nazi's, neonazi’s, soldaten, huurlingen, en daarbij ook nog, "met als watermerk", een reeks van op de politiek invloedrijke individuen over de jaren, allen direct of indirect verband houden met een aantal clubs en organisaties van het Europese rechtse, zelf onderworpen aan de invloed van verschillende geheime diensten, en dit allemaal op basis van een anticommunistische beweging.

Ter inleiding, neem ik enkele uittreksels van het artikel van Gilbert Dupont vorige week verschenen (DH, 13/07/2012) het interview met de eigenaardige druïde:

"Wachtelaer is de zoon van een voormalige SS Waffen, un ancien des Jeunesses hitlériennes. Wij hebben hem ontmoet en hij uit zijn nazie aanhang. Wachtelaer heeft de Nationale Socialistische Unie gecreëerd. Tevens Hagal en daarna Yggdrasil. Wachtelaer heeft een lijst bijgehouden van de leden van Yggdrasil. Namen die in verband staan met de Bende komen er in voor. Het zijn die van de Westland New Post of WNP, een neonazi groep, een van de grote invalshoeken in het dossier van de Bende. Michel Libert schrijft zich in bij Yggdrasil op 30 oktober 1982, Jean-Francis Calmette op 8 november, Christian Elnikoff op 20 december 1982, Frédéric Saucez op 31 mei 1983. Elnikoff pleegt later zelfmoord, net zoals Paul Latinus in 1984: “Mijn vriend Paul, een goed persoon, iemand met waardes heeft geen zelfmoord gepleegd. Ze hebben hem omgebracht.” Begin 1980, Herman Wachtelaer is dan een taxi chauffeur in Brussel. Net zoals Constantin Angelou en José Vanden Eynde, twee bijzondere slachtoffers van de Bende van Nijvel : dood na foltering, keer op keer, zonder een duidelijk motief . De zoon Vanden Eynde  bevestigt dat zijn vader met Rex, Léon Degrelle, in contact gebleven is, en dat na zijn moord, de briefwisseling dat in een aktetas opgeborgen was, verdwenen is. «Ik weet van niets». Bij hem thuis, twee fotolijstjes met foto’s van Hitler.

Om beter de chronologie hiervan te begrijpen, moeten we teruggaan naar het einde van de Tweede wereldoorlog. De oorlog is nog niet over, of het westen bereidt zich reeds voor op de volgende, ditmaal tegen de Sovjets. In het westen waren het de nazi’s die de meeste ervaring en diepgaande kennis inzicht hadden in de bolsjewieken. Bij het einde van de oorlog wordt een geheim netwerk opgezet om voormalige nazi te exfiltreren (het ODESSA netwerk) waarin het Vaticaan de hoofdrol speler is. (l’autre nom de l’opération était le « couloir du Vatican »). Het is dankzij dit netwerk dat nazi’s een nieuwe identiteit verkregen hebben in Latijns America, Egypte en Syrië. Heel deze operatie ‘bedekt’ onder wat uiteindelijk in 1947 de CIA wordt.

In 1946 wordt een organisatie opgezet die wereldwijd zal worden, een anti communistisch blok, nog steeds onder ‘controle en welwillendheid‘ van de Amerikaanse inlichtingendienst : het ABN (Anti-Bolshevic Bloc of Nations). Het begin van het oprichten van een super geheim netwerk « Stay-behind », een netwerk van sluimerende (slapende) cellen, actief in een honderdtal landen (waaronder België) in opdracht van NAVO en onder het bevel van Shape. Deze ultra geheime netwerken van Stay-behind komen aan het licht tijdens het schandaal van de P2 et Gladio in Italië, toen de Italiaanse premier Andreotti Gilio het bestaan ??ervan onthulde in 1990.

In 1991 stelt België een Senaats onderzoek aan over het « Gladio » netwerk. Het rapport van deze commissie toont het aanwervings- en opleidingsproces van de «gladiatoren» en ‘sluimerende’ actieve leden, de Stay-behind. De Gladiatororen zijn afkomstig uit de militaire maar ook uit de civiele samenleving. Ze zijn ‘gekozen’ voor hun toewijding en inzet voor de strijdt tegen het communisme. Het aanwerving ‘s proces kon variëren  van1 tot 3 jaar om de ‘recruiter’ de kans te geven om het potentieel en de kwaliteiten van de kandidaat (die nog niet weet dat hij kandidaat is) te meten. Eenmaal aangeworven wordt de nieuwe ‘gladiator’ aan een  instructeur toevertrouwd voordat hij bij een actieve of sluimerende cel terecht komt. De volledige aanwervingsprocedure was toevertrouwd aan de SDRA (inlichtingendienst van het leger), tot 1968 toen de Staatsveiligheid zelf de missie van aanwerving en opleiding van burgers (bijvoorbeeld Paul Latinus) ging beheren. Het is op dit punt dat de ‘speciale eenheid’ onder directe controle van zijn administrator wordt gecreëerd. In de beschouwde periode stelt het rapport dat het over Albert Raes gaat. Relevante Ministers, van Defensie en Justitie zijn op de hoogte, en tevens de koning. Ik herinner u eraan dat de hoofdkwartieren van de NAVO en Shape in België zijn.

In 1954 wordt ZOAVO opgericht, de pacifische tegenhanger van de  NAVO, met als leden Australië, Nieuw Zeeland, Pakistan, de Filipijnen, Thailand, het Verenigd Koninkrijk en de Verenigde Staten. In 1958 werd een pacifische anticommunistisch front (gelijk aan het ABN) opgericht : de APACL (Asian People ‘s Anti Communist League).Deze organisatie is opgericht door de Taiwanese president Tchiang Kaï-Chek, het hoofd van de CIA gestationeerd  in Taiwan, Ray S. Cline en de Rev Sun Myung Moon (de goeroe of de Moonies Unification Church)

Geleidelijk aan vormt de CIA een netwerk van fracties en opstandelingen over de hele wereld. In 1967 versmelten ABN en APACL tot WACL (World Anticommunist League) en breiden hun activiteiten uit tot de hele ‘vrije wereld’. Behalve de propaganda-activiteiten, was WACL een belangrijke wapens leverancier aan  rechtse paramilitaire bewegingen verbonden en vaak  geassocieerd met doodseskader. Ter informatie, WACL komt in het geheim tussen conflicten met betrekking tot de Sovjets. Heden de  meest ‘omstreden’ operatie is de hulp aan Ben Laden in Afghanistan.

De WACL werd gesteund door de hoogste niveaus van westerse inlichtingendiensten, met behulp van civiele constructies, die over de hele wereld haar strategie deelt. Tevens ondersteund, in alle discretie door de hoogste autoriteiten van het Vaticaan, en werd in de eerste plaats gefinancierd door duistere bronnen zoals de CIA maar ook indirect, van privépersonen zoals familieleden van Saoedische koninklijke familie, de Moonies of de voormalige Amerikaanse ambassadeur Douglas MacArthur II.

Op hetzelfde moment, worden plaatselijk, hier in België, extreemrechtse neonazi’s groepen opgericht, geheime organisaties die rechtstreeks verband houden met de WACL, verenigingen en andere kringen die de Europese idealen delen met de meer "frequentable" bijzonder druk bezocht, en wiens doel onverbloemd anti communist was.

Zo ontstonden officiële groepen met een façade,  waarvan de belangrijkste politieke ideeën uitgegeven werden door zowel in de mondaine weekbladen ‘Special’ als ook ‘L’Eventail’ als in de sappige kolommen van NEM (Nouvel Europe Magazine), kranten die nauw verbonden waren met  CEPIC… een radicale rechtse tak van de PSC. Cepic zal geleid worden door Paul Van Den Boeynants en Baron de Bonvoisin. Het zal in 1983 opgeheven worden door Gérard Deprez. De eindredacteur  van NEM was Emile Lecerf.

Lecerf genegenheid voor het naziregime tijdens de Tweede Wereldoorlog dient niet meer aangetoond te worden. Dit is reeds goed gedocumenteerd. Hij schreef voor  de « les Cahiers de la Roue solaire », uitgegeven door de Waalse afdeling van l’Institut culturel de la SS.  Tijdens deze periode was hij een van de pijlers van de Belgische tak van WACL. In 1971 ontstaat er een actie en propagandagroep. Dit zijn de NEM-clubs. In 1974, wordt een deel van de NEM-Club het Front de la Jeunesse (FJ), een privé–militie waarvan het doel duidelijk was, nieuwe kruisvaarders voor het christelijke westen samenbrengen. Namen die steeds terugkomen, zoals Bernard Mercier, een lid van la Milice de Jésus-Christ, zelf een voormalig leider bij CEPIC.

Het CEPIC groepje komt regelmatig samen in een uiterst selecte club, «Cercle des Nations » De « cafetaria » van CEPIC werd in werkelijkheid gerund door een zeer geheim genootschap « l’Ordre chevaleresque du Rouvre », een radicale katholieke organisatie verbonden met het Opus Dei, waar we  chic volk en bekende advocaten terugvinden. Onder leiding van  Paul Van Kerkhove, die later senator van CEPIC wordt en lid van het cabinet van Jean-Pierre Grafé. De Cercle des Nations diende als dekmantel voor diverse informele bijeenkomsten en verenigingen waaronder de Belgische afdeling van WACL. Ligue de la Liberté waarvan Paul Van Kerkhoven een van de oprichters was voordat hij president werd van de Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie (World League voor Vrijheid en democratie .

Tijdens dezelfde periode creëerde VDB PIO (Public Information Office), dat niet meer was dan een parallelle inlichtingendienst  voor de nationale defensie. Bestuurd tot de ontbinding in 1979 van het leger door Generaal Roman, chef-staf van de Landmacht. Hij vertrouwde grote operaties toe aan Majoor Jean-Marie Bougerol die alle dossiers centraliseert. PIO zou zich voornamelijk hebben beziggehouden met  het verzamelen van informatie over als links bestempelde subversieve groepen op het Belgisch grondgebied. PIO zou na de ontbinding zijn duistere praktijken voortzetten, in  nieuwe  structuren van particuliere ondernemingen als PDG  (CEO) met Baron de Bonvoisin of« l’European Institute of Management » (EIM) verbonden met Michel Relecom, een invloedrijke zakenman en zeer dicht bij Mobutu.

In bedekte termen werd er gezegd dat PIO een tijdje de « Front de la Jeunesse » controleerde, het is interessant om te weten dat personages als Marcel Barbier die de veiligheid van het WNP waarborgde, zich bij EIM voegde, in die tijd onder leiding van  René Mayerus , een veelbesproken voormalige rijkswacht (politie)kolonel. Maar ook personages  als bijvoorbeeld Michel Libert, Jean Nemry en Frédéric Saucez, tevens lid van de WNP die allen tegen betaling hebben deelgenomen aan de verkiezingscampagne van Noel de Burlin, lid van CEPIC en van de PSC (…) In deze context is het niet verwonderlijk om de verwantschappen te ontdekken van dezen en genen, en om op zijn beurt majoor Bougerol in verschillende kringen te zien zoals die van de « Nations » waar hij onvermijdelijk Paul Van Kerkhove tegenkwam (de man met de vele gezichten) en zijn nauwe contacten met degenen die hij regelmatig kruiste, personen  als  Paul Latinus en Marcel Barbier, Luc Jouret, Bernard Mercier… en vele leden verbonden aan de sekte de la Milice de Jésus-Christ (waar hij deel van uit maakte) en we niet verbaasd zijn om te leren dat hij hier schouders wreef met zijn vriend de commandant Claude Dury, ballistiek specialist.

In principe was de rol van Majoor Bougerol gewijd om discussies van officiële propaganda te leiden. Lid van WACL, lijkt het erop dat de Majoor Bougerol ‘duistere zaken’ deed die gekend waren door de hoogste autoriteiten van het land. Ik neem als bewijs de nota van 21 januari 1986 geschreven door  Nicolas de Kerkhove d’Ousselghem, die toen de raadgever was van Jean Gol, minister van Justitie en vice premier. De nota is gericht aan Jean Gol.

Deze nota gaat over een gesprek tussen Albert Raes (baas van de veiligheid en bij wie een paar weken geleden huiszoekingen waren) en Nicolas de Kerkhove zelf. Nicolas de Kerkhove informeert Jean Gol over een "belanghebbende" waarvan de naam nooit wordt genoemd in de nota. Hier zijn enkele uittreksels: "De waarheid is vreemder dan fictie. De persoon is moeilijk te handhaven. Albert Raes zegt dat hij gestoord is: onvoorspelbaar, inconsequent, egocentrisch, heeft grootheidswaanzin, is een pathologische leugenaar, en waarschijnlijk een masochist. Hij is zijn eigen ergste vijand: het probleem is niet dat hij niet doet wat er van hem verwacht wordt maar dat hij in tegendeel spontaan teveel doet. Hem om zijn positie houden zou gevaarlijk kunnen zijn ... Albert Raes blijft van mening dat zolang we gebruik kunnen maken van het individu, niets beter zal zijn om de nevel van de geest te neutraliseren"

Op dat moment, was de laatste aanval van de Bende van Nijvel in Aalst iets meer dan twee maanden geleden. We weten dan nog niet dat het de laatste zal wijn. We verkeren nog steeds in volledige chaos en niemand weet wanneer de volgende aanval zal plaatsvinden. Nicolas de Kerkhove is een voormalig lid van CEPIC en heeft lange tijd deel uitgemaakt van de lijfwachten van VDB, waar hij ook Stafchef of raadgever was voor hij zich bij Gol voegde.

Ik heb uitvoerig, per telefoon, met Nicolas de Kerkhove gesproken. Hij is nog steeds woedend over dit "lek". Dit bevestigt voor mij de echtheid van de nota. Hij had nooit verwacht dat de nota in handen zou komen van journalisten (Bouten en Rene Guy De Witte hebben het reeds vermeld). Hij verklaard dat "de persoon" waar hij naar verwijst Major Jean Bougerol is, maar het heeft niets te maken heeft met de Bende van Nijvel. Het zou alleen gaan over contraspionage, maar hij kan me niet meer vertellen (staatsgeheim vertrouwd  hij mij toe). Natuurlijk verwijst hij naar het "Gladio" Netwerk . Het is dus duidelijk dat ze bewust zijn dat één van hun "gladiatoren" hun ontglipt, en dat het waarschijnlijk niet de enige is. « De waarheid overtreft de fictie ... Albert Raes blijft van mening dat zolang we gebruik kunnen maken van het individu, er niets beters is zijn de nevel van de geest te neutraliseren".

Volgens onze bronnen, is Bougerol zeer discreet en complex karakter, en in het middelpunt  van het huidige onderzoek. Hij verdient een uitgebreid artikel dat wij u in de komende weken zullen voorleggen. Tegen het einde van de jaren '70, voegt de reserveofficier Paul Latinus, agent bij PIO, zich bij het Front de la Jeunesse. In 1979 ontstaat uit het « Front »  een radicalere groep, de Westland Nationaal Socialistische Ordnung (WNSO), beter bekend als Westland New Post (WNP)! Paul Latinus zal hiervan de leider worden. In datzelfde jaar wordt Latinus informant van de Staatsveiligheid. Christian Smets, zijn contactpersoon, "infiltreert" het WNP twee jaar later. Het WNP bestond voornamelijk uit in de FJ teleurgestelde soldaten en een paar rijkswachters. (politie agenten)

Blijkbaar, volgens verschillende getuigenissen, waaronder die van Smets collega's (Massart en Kausse) nam de ‘geïnfiltreerde’ agent zijn missie nogal ter harte. Bereidt om anderen de kneepjes van het vak bij te brengen en wat uiteindelijk « uit de hand loopt » wanneer tijdens een ‘praktische oefening » een onschuldig koppel in Anderlecht vermoord wordt. paar onschuldigen vermoord in Anderlecht. Dit is het beroemde geval «dubbele moord de la rue pastorale»." Andere schitterende hoogtepunten (opgelost) onder commando van het WNP: het in brand leggen van de linkse krant "Pour", geleid door Jean-Claude Garot of diefstal van Telexen bij de NAVO.

Niet te vergeten dat WACL gekoppeld was aan tal van doodseskaders ... Nam het WNP de opleiding en het testen af ten behoeve van een van een "service action" voor rekening van min of meer officiële buitenlandse diensten, naar het beeld van het SAC in Frankrijk? Kort na het oprichten  van het WNP, wordt Paul Latinus aangeworven op het cabinet van de  minister van Buitenlandse Zaken Cécile Goor tevens gelabeld bij CEPIC bij PSC, op aanbeveling van VDB (Le Soir / Rene Haquin, 22/02/1990) ...

In een interview met Christian Smets, enkele dagen na de huiszoekingen waaraan hij onderworpen werd, gaf hij mij een stukje anekdotische informatie, wat in de juiste context belangrijk is. Ik vroeg naar de aanwezigheid  van de Saoedische "journalist" een zekere Faes Al Ajjaz in het WNP. De naam van dit personage kwam aan de oppervlakte toen zijn auto (zogezegd gestolen), werd gebruikt werd om een aanval uit te voeren op een officier van de Rijkswacht (politieofficier), majoor Vernaillen. Robert Beijer (ook onderworpen aan huiszoekingen tegelijkertijd als die bij Raes en Smets) erkent in zijn boek « le dernier mensonge » de dader  van deze aanslag te zijn samen met zijn side kick Bouhouche Madani en drie andere medeplichtigen, waarvan hij de naam verzwijgt. De vreemde  Saoudische «journalist" bezocht met regelmaat het WNP. Le groupe Trident onder leiding van Jean-Francis Calmette (Wachtelaer verwijst naar hem in zijn interview met la DH) is speciaal gewijd aan operaties die geleid werden door Al Ajjaz. Christian Smets verzekerd me meermaals getuige geweest te zijn bij het overhandigen van geld van de Saoediër aan Paul Latinus. Dit zou dus bevestigen dat het WNP deel uitmaakte  van de WACL "programma" ...

Men begint het verband beter te begrijpen tussen de mensen bij wie de laatste weken huiszoekingen weden uitgevoerd en de ‘schakel – rode draad’ gevolgd door de rechter Martine Michel en de speuders. Een ding is zeker, verschillende formele en informele Verenigingen ontstonden steeds weer hetzelfde doel: het organiseren van conferenties op het thema van de risico’s van het communisme, dienen als ‘denktank’, het oprichten van voor communicatie- en propagandanetwerken voor civiele en militaire doeleinden, of het creëren van nationale en internationale netwerken genaamd “atlantistes”  altijd direct of indirect in verband met WACL. En op de achtergrond een België dat sinds de jaren zeventig zeer slecht genoteerd staat bij onze buitenlandse partners aanwezig in België, inbegrepen en vooral bij de NAVO. "Rene Haquin schrikt  er niet voor terug op hier op te wijzen in zijn artikelen en zijn vele optredens in de media " « Les institutions internationales installées à Bruxelles considéraient la Belgique comme un « ventre mou », c'est-à-dire une zone géostratégique relativement faible au niveau de sa sécurité. La guerre froide n'était pas encore finie et les manifestations antinucléaires ainsi qu'un sentiment anti-américain meublaient alors l'actualité ».".

Is België toen ontsnapt aan een staatsgreep? Was het op de rand om het van het slachtoffer te worden van destabilisatie plan georkestreerd door verschillende moeilijk te controleren bewegingen, maar die uiteindelijk allen dezelfde interesses hadden? Het vermoeden hiervan is in deze zaak onvermijdelijk, en alle aanwijzingen leiden ook tot het verdenken van leden of van een cel van de Organisatie van de Noord-Atlantische Verdragsorganisatie (NAVO).
 
De Bende van Nijvel is slechts een secundair gevolg van andere dubieuze zaken in Europa en elders, wat geleden heeft tot een fase in dit geslepen (machiavellistisch) plan om onze democratische instellingen te destabiliseren en om extreme veiligheidsmaatregelen te rechtvaardigen. Maar we zullen later nog terugkomen op dit netelige onderwerp. Dus dit is dus wat de rechter Michel en haar team proberen aan te tonen.

Re: Artikel: Tueries du Brabant Wallon: Nouvelles révélations!

Lily wrote:

Volgens onze bronnen, is Bougerol zeer discreet en complex karakter, en in het middelpunt  van het huidige onderzoek. Hij verdient een uitgebreid artikel dat wij u in de komende weken zullen voorleggen.

Spannend! Is hier verder nog iets over verschenen, het artikel is toch al  een paar weken geleden verschenen?