Re: Nicolas Lebon

Is er iemand die het volledige artikel hier kan plaatsen? Alvast een dikke merci.

Re: Nicolas Lebon

Een mysterie in een mysterie, inderdaad. En blijkbaar een Vlaamse bron. Veel "clevender" zijn we er helaas niet van geworden Clever Trevor. Er werd niet gezegd dat er een DNA match is maar wel werd er gezegd dat de resultaten "bijzonder, verbazingwekkend, zeldzaam, die weinig voorkomen, die de aandacht wekken" waren. Vraag mij niet hoe we dit moeten interpreteren. Zelf vind ik het bijzonder dat men hier blijkbaar de tip geeft "onze bron was een Vlaming". Staat er ergens vermeld, waar dan ook, wat er na zijn overlijden met zijn lichaam zou gebeurd zijn? Toch raar he dat die mannen allemaal verongelukken in één of ander ver buitenland, de ene in Vietnam, de ander in Soudan.

“Il y avait quelque chose d’étonnant dans un résultat ADN”

Un mystère dans le mystère, 34 ans après le dernier fait du 9 novembre 1985 – 8 victimes tuées au Delhaize d’Alost.

“Les enquêteurs des tueries n’ont-ils pas ramené de Suisse un élément de police scientifique qui rendait le suspect plus suspect ?”
C’est sur cette question que nous concluions (DH 19/3/2019) un article sur la “piste suisse”, l’une des nombreuses pistes ouvertes et refermées dans l’enquête sur les tueries du Brabant. Depuis sept mois, des sources, toutes néerlandophones, nous ont répondu que si la question est une très bonne question, la réponse le serait encore plus.

On apprend cette “piste suisse” en 2007. C’est en Suisse qu’un Bruxellois cité dans le dossier, un certain Nicolas Le Bon, vit depuis 20 ans sans être inquiété. Or, des liens sont possibles. Une proche travaillait à l’auberge du Chevalier où un crime lié aux tueries a été commis fin 1982. Ce Nicolas Le Bon habitait à Lembeek où les tueurs ont été actifs. Il a disparu sans explication vers 1986 quand l’enquête a voulu s’intéresser à lui.

Quand la profileuse Danièle Zucker ressort en 2007 cette piste oubliée depuis 20 ans, les magistrats de Charleroi n’hésitent pas à expédier des enquêteurs à Deulémont. Nicolas Le Bon se montre d’abord très à l’aise. Il accepte un prélèvement de salive, lequel sera confié à Bio.be, la référence en Belgique de l’expertise génétique.

Lors de la seconde rencontre, Le Bon réagit sur la défensive. Les enquêteurs rentrent bredouilles.

C’est à ce moment que Le Bon dira au chef d’enquête Lionel Ruth qu’il devrait mieux jouer au poker. Un policier suisse estimera après l’audition que “si cet homme (Le Bon) n’a rien à voir avec les faits, c’est que je ne suis pas policier”. Ce policier n’était pas le premier venu.

Si Nicolas Le Bon menait une vie sage depuis 22 à 23 ans, ces déplacements de policiers belges semblent l’avoir chamboulé. Il plaque la Suisse et s’en va loin, jamais assez loin. En Turquie d’abord. En Thaïlande ensuite où, victime d’un présumé accident de moto, il décède, à 48 ans, le 8 novembre 2013.

Ultime et très énigmatique message: on pouvait alors lire ceci (daté de février 2013) dans son profil Facebook: “Il y a 27 ans (donc: en 1986, NdlR), je quittais la Belgique avec comme tout bagage, un sac à dos et mon passeport, pour fuir et aller nulle part. Je la quittais sans souci en espérant me faire disparaître dans l’oubli.” “Fuir”, écrit-il? Pourquoi? Fuir qui? Fuir quoi?

Et the question est : qu’ont trouvé les laboratoires bio.be, lorsqu’ils ont analysé la salive prélevée au coton-tige dans la bouche de Le Bon, et qu’ils ont comparé l’ADN obtenu à celui du mégot trouvé dans le taxi de Constantin Angelou, tué par les tueurs quelques jours après le crime de l’auberge du Chevalier, ce lieu où travaillait la soeur de Le Bon ?

Nous posions la question le 19 mars. Qu’a trouvé bio.be ? Sept mois après, nous ne pouvons pas répondre. Mais des sources nous ont assuré que : primo, c’est une bonne question et deusio, les résultats obtenus étaient “bijzonder, verbazingwekkend, zeldzaam, die weinig voorkomen, die de aandacht wekken”. Traduction: peu courants, interpellant. Ça aurait donc amené “quelque chose”. Mais quoi? La réponse doit se trouver dans le procès-verbal de synthèse de la “piste Nicolas Le Bon”, rédigé vers septembre 2009 par (forcément) le chef d’enquête de l’époque, donc Lionel Ruth, peu avant que celui-ci ne soit débarqué (ce qui l’empêcha de poursuivre).

Lionel Ruth? L’ancien commissaire, contacté, tenu par le secret professionnel et celui de l’instruction, n’a malheureusement pas voulu répondre.

Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont

Re: Nicolas Lebon

coconut wrote:

Een mysterie in een mysterie, inderdaad. En blijkbaar een Vlaamse bron.Veel "clevender" zijn we er helaas niet van geworden Clever Trevor.

Nee, dat is juist, het voegt niet veel toe aan het eerder verschenen artikel, maar oninteressant is het niet. Als er géén match was, zou dat rechtuit gezegd kunnen worden. Dan had het parket alleen maar steun gegeven aan de eigen stelling dat Zuckers analyse de plank missloeg. Wat niet betekent dat er zeker wel een match is...

Het kan ook dat er slechts een gedeeltelijke match was. Dat zijn matches die "weinig voorkomen" en "aandacht wekken". Dat kan betekenen dat er mogelijk een familielid van Lebon bij de bende betrokken was, en dan zijn er tactische redenen om het niet aan de grote klok te hangen. Maar soit, het is speculeren. Een vreemde geschiedenis blijft het.

Interessant is toch dat Lebon pas in 1986 naar Zwitserland vertrok en niet, zoals eerder gesuggereerd al in 1983. En al kan je van alles lezen in zijn "vlucht" naar Turkije en Vietnam, opvallend is het wel.

Re: Nicolas Lebon

Zo'n antwoord nodigt natuurlijk uit tot speculeren. En ik was in dezelfde richting aan het speculeren als jij.

Re: Nicolas Lebon

Jacques, dernier témoin de la piste suisse de la Tuerie du Brabant: "Nicolas Lebon me disait qu’il avait fait des choses en Belgique"

Dans l’affaire des tueries du Brabant, Jacques, qui vit à Phnom Penh, est le dernier témoin de la fameuse piste suisse ouverte par la profileuse Danièle Zucker.

Fin 2009, c’est la piste qu’on n’attendait plus dans l’enquête des tueries du Brabant. Les enquêteurs la nomment "la piste suisse". Mais, le chef d’enquête Lionel Ruth s’étant fait débarquer début 2010, elle n’ira guère plus loin, en dépit des résultats, interpellants, nous dit-on, d’une expertise ADN effectuée à Gosselies par les laboratoires bio.be.

Cette piste suisse cible un Belge qui semble avoir quitté précipitamment la Belgique dans les années 1985 quand l’enquête a commencé à s’intéresser à lui. Nicolas Lebon a pu passer des années sous les radars, jusqu’à ce qu’une profileuse, Danièle Zucker, ressorte la piste qu’on avait oubliée pendant vingt ans.

Sur commission rogatoire belge, Nicolas Lebon est entendu à deux reprises à Delémont (Suisse). Après quoi, lui qui menait une vie si tranquille quitte la Suisse pour s’établir en Chine, en Turquie puis au Cambodge, où il a trouvé la mort fin 2013, emportant ses secrets, s’il en avait.

(...) Cet article est réservé aux abonnés

Bron » www.dhnet.be

46

Re: Nicolas Lebon

Jacques, dernier témoin de la piste suisse de la Tuerie du Brabant: "Nicolas Lebon me disait qu’il avait fait des choses en Belgique"

Dans l’affaire des tueries du Brabant, Jacques, qui vit à Phnom Penh, est le dernier témoin de la fameuse piste suisse ouverte par la profileuse Danièle Zucker.

Fin 2009, c’est la piste qu’on n’attendait plus dans l’enquête des tueries du Brabant. Les enquêteurs la nomment “la piste suisse”. Mais, le chef d’enquête Lionel Ruth s’étant fait débarquer début 2010, elle n’ira guère plus loin, en dépit des résultats, interpellants, nous dit-on, d’une expertise ADN effectuée à Gosselies par les laboratoires bio.be.

Cette piste suisse cible un Belge qui semble avoir quitté précipitamment la Belgique dans les années 1985 quand l’enquête commencé à s’intéresser à lui. Nicolas Lebon a pu passer des années sous les radars, jusqu’à ce qu’une profileuse, Danièle Zucker, ressorte la piste qu’on avait oubliée pendant vingt ans.

Sur commission rogatoire belge, Nicolas Lebon est entendu à deux reprise à Delémont (Suisse). Après quoi, lui qui menait une vie si tranquille quitte la Suisse pour s’établir en Chine, en Turquie puis au Cambodge, ou il a trouvé la mort fin 2013, emportant ses secrets, s’il en avait.

Lebon avait une compagne et le couple vivait à Phnom Penh chez un Français, Jacques: en quelque sorte “le dernier témoin”. Jacque a accepté de répondre.

Nicolas Lebon avait aussi une soeur qui travaillait dans un restaurant, l’Auberge du Chevalier, dont le concierge a été assassiné. Son meurtre est lié à celui, peu après, du chauffeur de taxi Angelou, et ainsi à la première vague des tueries du Brabant.

Pour la profileuse Danièle Zucker, des recoupements mènent à Nicolas Lebon. Ajoutons qu’en avril 2013, Lebon qui se trouve alors à Istanbul, poste un message sibyllin sur son mur Facebook: “je quittais la Belgique (…) pour fuir et aller nulle part. Je le quittais sans souci en espérant disparaître dans l’oubli”. “Fuir.”

Pour Jacques, son ami, qu’il a connu entre 2011 et 2013, “ne fuyait pas au sens ou on l’entend. Il ne fuyait ni quelqu’un ni quelque chose et ne se cachait pas. Il a toujours voyagé sous sa véritable identité.”

Jacques ne doute pas de l’authenticité du message Facebook. “C’est son style. Et quand vous me dites qu’il a réponde au commissaire belge venu l’auditionner en suisse qu’il jouait mail au poker, c’était là aussi tout à fait son style.”

Lebon n’a jamais parlé des tueries à Jacques, ni des soupçons qui ont pesé sur lui ni des enquêteurs belges qui l’ont interrogé en Suisse.

“Mais il m’a dit qu’il avait eu des problèmes en Belgique, qu’il avait fait deux à trois ans de prison et n’avait pas pu à cause de cela assister à la naissance de son premier fils (là, une incohérence, son fils aîné étant né en Suisse, pas en Belgique). Je n’ai jamais su pourquoi. C’était un terrain sensible. Selon lui, il avait quitté la Belgique parce qu’il valait mieux changer d’air pour se reconstruire. De ce qu’il disait, il s’était retrouvé à la rue étant jeune adolescent, et il avait fait des c…”

Venant d’Istanbul, quand il s’installe chez Jacques à Phnom Penh en juillet 2013, Nicolas Lebon a le projet d’ouvrir un restaurant. “C’était un fin cuisinier et aussi un très bon bricoleur. Il y a eu un fatalité. C’est le jour ou il avait finalement trouvé l’endroit ou ouvrir le restaurant qu’il a eu cet accident de moto.”

Pour Jacques, inutile de fantasmer sur les circonstances. Assise à l’arrière, la compagne s’est fait arracher son sac. “Les vols à l’arraché sont monnaie courante à Phnom Penh.”

Lebon s’est lancé à la poursuite des voleurs. Il a fini par les rattraper et a carrément foncé dans leur moto. Le Belge, qui a effectué un vol plané de “20 mètres”, est décédé à l’hôpital, après huit semaines de coma. Avec l’aide du consulat, sa compagne et Jacques ont voulu le rapatrier à Bruxelles ou il espéraient le sauver. Ils venaient juste d’obtenir le feu vert quand leur ami est mort, le 8 novembre 2013.
Cette réaction - foncer à moto sur une moto - témoigne d’une certaine violence: “C’était un nerveux, un sanguin. Nicolas pouvait dégager une certaine violence quand il était en danger ou pour protéger un proche. Mais une violence comme celle que vous décrivez (celle des tueries, celle de l’exécution de sang-froid, de plusieurs balles dans la tête, d’un concierge seul, âgé et sans défense), je sais par expérience que l’être humain est complexe, mais ça me surprend.”

Nicolas Lebon n’avait que 48 ans. Il ne s’attendait pas à cet accident. Selon Jacques, il n’a pas laissé d’écrits. Selon lui toujours, il n’avait plus aucune relation en Belgique, “même sa soeur, qui nous avons eu du mal à localiser”.

A supposer qu’il ait été mêlé aux tueries, Lebon, qui a dissimulé à son ami la raison des deux commissions rogatoires belges en Suisse, allait-il lui parler de l’Auberge du Chevalier? Il a évoqué son passé “de voyou” en Belgique. L’a-t-il édulcoré? “Il disait: ‘j’étais un petit voyou en Belgique.’ Quel genre de voyou? Il avait fait des choses illicites, ça, c’est sûr. Lesquelles? Jusqu’ou? Maintenant j’apprends cela, j’ai envie de savoir qui il était réellement. Mais, quoi qu’il ait fait, Nicolas était et reste mon ami.”

Né à Watermail-Boisfort le 25 novembre 1964, Nicolas Lebon a été incinéré à Phnom Penh.

Nous terminions nos précédents articles (La DH 19/03/2019 et 5/11/2019) avec cette question … que nous reposons: Nicolas Lebon, qui a grandi et vécu à Lembeek (ou un des véhicules servant aux braquages, la VW Santana, a été volé) était-il le bon?

Les résultats de l’analyse de l’ADN obtenus en 2009 par les laboratoires bio.be étaient-ils interpellants? Si oui, en quoi?

Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont 9 April 2020

(*) Jacques is een schuilnaam;

"Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Volg ons via » Facebook | twitter | YouTube

Re: Nicolas Lebon

Ik begrijp niet goed of er nu al dan niet een DNA match is.

48

Re: Nicolas Lebon

Er zou iets "interessant" zijn wat het DNA-onderzoek van Lebon betreft, maar wat precies is onduidelijk. Men kwam op het spoor van Lebon door profiler Daniele Zucker. Aangezien zij haar analyse niet mocht starten wat de feiten in '85 betreft en zowel speurders magistraten niet al te positief zijn over haar werk, zou het mij erg verbazen dat hier effectief een match is.

49

Re: Nicolas Lebon

Tueries du Brabant : Nicolas Le Bon (la “piste suisse”) était à chaque fois en liberté

Cette "piste suisse", cette piste au goût d’inachevé.

À Istanbul puis en Thaïlande et donc entre 2012 et son accident de moto en 2013 à Phnom Penh qui lui a coûté la vie, Nicolas Le Bon n’a jamais une seule fois parlé à son meilleur ami des soupçons qui ont pesé sur lui en Belgique dans l’enquête des tueries du Brabant.

De rest van het artikel kan je hier lezen (betalend) » www.dhnet.be/actu/

"Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Volg ons via » Facebook | twitter | YouTube

50

Re: Nicolas Lebon

Tueries: Nicolas Le Bon était à chaque fois en liberté

Cette “piste suisse”, cette piste au goût d’inachevé

A Istanbul puis en Thaïlande et donc entre 2012 et son accident de moto en 2013 à Phnom Penh qui lui a coûté la vie, Nicolas Le Bon n’a jamais une seule fois parlé à son meilleur ami es soupçons qui ont pesé sur lui en Belgique dans l’enquête des tueries du Brabant.

A y réfléchir, c’est curieux de la part de vantard. Sa soeur a travaillé au Kasteel, cette auberge à Beersel dont le concierge fut tué le 22 décembre 1982 de huit balles tirées dans la tête. Nicolas Le Bon a quitté la Belgique au moment ou son nom apparaissait au dossier comme pouvant être celui qui aurait indiqué le coup (il faillait connaître les lieux, savoir que le vieux concierge serait seul cette nuit-là, etc.).

En fuyant à l’étranger, il a échappé au radar des enquêteurs qui ont oublié pendant vingt ans de s’intéresser à lui.

A la fin des années 2000, c’est la profileuse Danièle Zucker qui exhume cette piste à côté de laquelle les enquêteurs sont tout simplement passés.

Nicolas Le Bon est localisé en Suisse. Il tient près de Basel, à Dornach, un commerce d’articles du tiers-monde. Deux commissions rogatoires vont l’interroger. A l’issue de la seconde, Le Bon défie littéralement le commissaire Ruth: “Vous ne savez pas jouer au poker, commissaire.”

Il menait en Suisse une existence tranquille. Dans les temps qui suivent, il quitte femme et enfants et commence une vie aventureuse en Chine, en Turquie, enfin ) Phnom Penh ou il meurt en novembre 2013 des suites d’un accident qui témoigne chez l’homme d’un caractère assez impulsif. La personne qui l’hébergeait en Thaïlande relate qu’il arrivait à Nicolas de s’épancher. Il racontait qu’il avait fait “2 à 3 ans de prison”. Cela nous a intrigués. En réalité, Nicolas Le Bon a “fait” moins de 3 mois: c’est un vantard. C’est un vantard et lui qui pouvait se glorifier d’avoir fait déplacer des flics belges dans le plus gros dossier criminel de la Belgique l’a tu à son meilleur ami. On parle parfois de silences qui en disent long.

Les bandes criminelles utilisent des “petites mains”. En décembre 1982, Nicolas Le Bon vient tout juste d’avoir 18 ans. La question n’est pas de savoir s’il a été un tueur du Brabant, mais s’il a pu jouer un rôle périphérique pour deux faits précis, le vol d’une VW Santana à Lembeek (il a grandi non loin du garage Brichau ou le véhicule fut volé) et l’assassinat du concierge du Kasteel à Beersel ou sa soeur a travaillé.

Or il n’était en prison lors d’aucun des deux faits. Pour le vol de la Santana le 10 mai 1982, il était en liberté. Il est arrêté deux mois plus tard, le 10 juillet, et libéré de Saint-Gilles le surlendemain. Il est à nouveau détenu entre le 15 et le 24 septembre 1982 puis reste en liberté jusqu’au 13 mars 1986 - il est donc libre pendant les deux périodes des tueries. A nouveau arrêté le 13 mars 1986, il est libéré le 21. Nicolas Le Bon subit sa dernière détention entre le 30 avril 1987 et le 24 juin suivant à 18h59.

Il a donc passé 74 jours en détention, dix fois moins que “2 à 3 ans”. C’est un vantard et ce vantard a tu à son meilleur ami la plus belle occasion de se vanter. Pourquoi?

Il a aussi posté sur Facebook cette fameuse phrase: “Je quittais la Belgique pour fuir (…) en espérant disparaître dans l’oubli”.

Il avait accepté un prélèvement ADN. Les laboratoires bio.be (Gosselies) ont rendu des conclusions.

Dans les pelotes de laine, il y a parfois un petit bout qui dépasse. Le commissaire Ruth dirigeait l’enquête avec l’accord sur la piste suisse des magistrats de l’époque. C’est là-dessus qu’il travaillait fin 2009. En janvier 2010, il se faisait débarquer.

Bron: La Dernière Heure | Gilbert Dupont |  24 April 2020

"Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Volg ons via » Facebook | twitter | YouTube