Re: Villers-la-Ville

Mijn vader heeft 30 jaar bij DOVO (ontmijningsdienst) gewerkt en begeleide deze opgravingen samen met Beijer. Hij kan zich maar nog enkele kleine dingen herinneren:

  • De zak bestond hoofdzakelijk uit een soort plastiek en stelt dat het ook mogelijk een kitzak kon geweest zijn;

  • Een redelijke hoeveelheid van documenten en paspoorten;

  • 22. FN was zodanig beschadigd dat het zo goed als onbruikbaar was;

  • Ook het terugvinden van de dynamietstaven en de slechte staat ervan kan hij bevestigen

  • Ten slotte zegt hij dat het domein waar er werd gezocht meer leek op een privédomein doordat er ook een villa stond.

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Re: Villers-la-Ville

Bedankt voor je verhaal. Kent je vader nog bepaalde details die interessant zouden kunnen zijn? Bv. het gedrag van Beijer tijdens de opgravingen? Of de exacte locatie van de opgravingen?

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Re: Villers-la-Ville

Hij was zoals algemeen gekend is erg bereid om mee te werken met de speurders en stond er uitdrukkelijk op om niet door een BOB'er begeleid te worden. 

Over de exacte plaats kan hij zich wel niet meer herinneren dan een bosrijk gebied in de buurt van een redelijk grote villa.

Re: Villers-la-Ville

Volgens de info uit Le Soir en van het Franstalige forum, heeft Beijer de speurders vanuit Brussel via de Waterloosesteenweg naar Baisy-Thy geleid. Daar zouden ze aan het kruispunt Quatre-Bras de steenweg naar Namen genomen hebben. Ze zouden aan het eerste bos aan de rechterkant gestopt zijn. Als ik het goed voorheb is dit de plaats van de opgravingen » Google Maps

Klopt dit j.decoutere?

Re: Villers-la-Ville

Natuurlijk niet makkelijk te herkennen op Maps en street view, ik zal het hem de volgende keer als ik hem zie vragen.

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Re: Villers-la-Ville

Het assisenproces [Bouhouche en Beijer] nam nog een nieuwe wending nadat Beijer aanwijzingen had gegeven waar er nog wapens en munitie verstopt lagen. Op het privédomein van baron Van Wassenhove in Sart-Dames-Avelines, vond de gerechtelijke politie twee vuilniszakken op Beijers designatie. IN de eerste zak zaten drie wapens: een 9mm pistool van Russische herkomst, een pistool FN22 en een FN halfautomatisch geweer. In de tweede zak vond men totaal vergane explosieven, valse identiteitskaarten en nummerplaten van auto's. De baron zelf had hiermee niets te maken. De schuilplaats was gelegen op zo'n 130 meter van zijn woonst en op een paar meter van de weg Nijvel-Namen [de N93], zodanig dat iedereen er wel ongezien zijn gang kon gaan. (*)

Deze opgravingswerken werden gefilmd en de beelden getoond aan de juryleden. De inhoud van de vuilniszakken was afkomstig uit een garagebox van Parking Des Marchés in Brussel. Beijer beweerde dat hij die gesloten zakken daar vond, nooit opendeed en enkel maar gevoeld had dat er wapens inzaten. Van de andere inhoud wist hij niets af.

Bron: Littekens - Het spoor Aalst | Henri Van Nieuwenborgh

(*) Is het hier » Google Maps?

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Re: Villers-la-Ville

Beijer: armes et explosifs à l'analyse

Le "butin" déterré dans un bois de Sart-Dames-Avelines correspond aux révélations faites par Beijer. L'enquête reprend, en même temps que le procès continue.

L'impressionnant butin déterré vendredi soir sur les indications données par Robert Beijer, qui, ce jour-là, a guidé les enquêteurs vers deux caches d'armes trouvées dans une vaste propriété privée de Sart-Dames-Avelines, est actuellement examiné par la laboratoire de la police scientifique et le service de déminage de l'armée, et n'a sans doute rien à voir ni avec les tueries du Brabant, ni avec l'assassinat en 1950 du député communiste Julien Lahaut, comme certains l'avançaient imprudemment hier.

Au procès qui se poursuit aux assises du Brabant, le commissaire de PJ de Bruxelles Philippe Benneux, qui dirigeait les recherches vendredi, a fait l'inventaire des armes, munitions, crosses, explosifs, détonateurs électriques et documents volés, et a commenté les deux films video réalisés sur le terrain pendant les fouilles, à l'intention de la Cour et des jurés.

Beijer avait parlé de ces caches d'armes dès la fin 1987 à un enquêteur nivellois, en précisant qu'il existait un danger potentiel parce qu'à proximité se trouvait un plan d'eau près duquel jouaient des enfants. Ce qui correspond: l'une des deux villas de la propriété, qui donne sur une vaste pelouse et un étang, est habitée par le fils du propriétaire et ses enfants, âgés d'une dizaine d'années.

Déménagés par précaution d'un box loué Rue Lepage

Beijer a réaffirmé hier avoir été chargé vers le début 1987 de planquer une VW Passat (volée le 16 décembre 1986 à Watermael-Boitsfort) dans le box 23 du parking des Marchés, rue Léon Lepage à Bruxelles, dans le cadre des opérations "Enterprise" attribuées, selon Beijer, à des hommes de la Sûreté de l'État. L'épouse de Bouhouche a dit à Beijer que la voiture devait servir à l'évasion de son mari, incarcéré depuis janvier 1986. Dans ce box, Beijer dit avoir vu une moto et une sorte de "kit bag" apparemment bourré d'armes. C'est après sa première incarcération en octobre 1987 que Beijer, se sentant piégé par l'enquête à laquelle il avait collaboré en livrant plusieurs caches d'armes, a, de sa prison, fait demander à un ami de sortir le sac d'armes, puis à un autre d'aller le planquer, sans informer le premier de ce que le second faisait. Je prenais mes précautions, dit-il. J'avais aussi demandé de sortir de la Passat des documents, dont un agenda, que je ne retrouve pas. Il dit ignorer aussi où est passée la moto.

Des HK, comme à l'ESI, et le Stechkine de Castro?

Dans la première cache, deux pistolets mitrailleurs Heckler und Kock (comme les HK volés à l'ESI en 1982) de cal. 9 mm court, quatre crosses, un pistolet Stechkine de cal. 9 mm Makarov de l'armée rouge (rare à l'époque et semblable au Stechkine volé chez Mendez en 1985, qui l'avait reçu d'un colonel péruvien, lui-même l'ayant reçu de Raoul Castro, le frère de Fidel), un pistolet FN cal. 22 modèle Medalist, un pistolet semi-automatique Smith et Wesson modèle 41, cal 22 long, des chargeurs remplis de cartouches .22, un chargeur vide et 46 documents communaux dont trois passeports 43 cartes vierges ou usagées provenant de Chaumont-Gistoux (cambriolage de juillet 1981), de Cuesmes, de Nivelles et Wavre (où l'on ne se souvient pas de tels vols).

En outre, un silencieux de marque "Unique", un sac de munitions, notamment des fameuses Hollow Point (le type de munitions de Bouhouche, de la Sûreté et de l'assassinat de Mendez en janvier 1986) et trois plaques de voitures, l'une originale (P 26) volée il y a une dizaine d'années à un sénateur, et deux duplicata immatriculés DEE 501 et EDY 991, dont l'un volé à la brigade de gendarmerie d'Uccle (où Bouhouche fut affecté lorsqu'il dut quitter la BSR).

Dans la deuxième cache, découverte dans le même bois, à six mètres de la première, on a retrouvé des boues jaunes pronvenant de bâtons de dynamite liquéfiés, avec des emballages d'origine rongés, des détonateurs électriques, seize chargeurs et une grenade à fragmentation de type américain.

Le tout, fortement attaqué par l'humidité et enduit de boue, fait actuellement l'objet d'analyses en laboratoire. Sans jeu de mots facile, les résultats des recherches sur la provenance de ces armes, munitions et explosifs pourraient aussi être explosifs. On se souvient des allusions de néo-nazis du WNP à des caches d'armes et d'explosifs, ainsi que des déclarations de Martial Lekeu, autre ex-gendarme parti aux États-Unis, qui parlait aussi de caches d'explosifs, à l'époque du Groupe G et des tueries du Brabant...

Gendarmes trop curieux et nouveaux devoirs d'enquete

Commentant les recherches de vendredi, la défense de Beijer a regretté que malgré ses craintes et les consignes du président, des gendarmes de la BSR et de la brigade de Nivelles sont néanmoins venus sur les lieux. Un juré s'est assuré qu'ils avaient bien été identifiés. Ca veut dire que les informations ont circulé dans les états-majors pendant le week-end, avant de parvenir à votre Cour, a remarqué Beijer.

A l'avocat général qui lui rappelait des confidences d'époque, échangées avec Amory (il fut bien question entre eux d'explosifs et d'un projet de vol dans une carrière du Namurois), Beijer a sèchement répliqué que l'enquête n'avait pas révélé de vol dans la région (il y en eut cependant un en mai 1984 à Écaussines, à l'époque de l'attaque du camp des Chasseurs ardennais à Vielsalm), et que plutôt que de supputer sur ces explosifs, il est préférable d'attendre les résultats.

On en saura peut-être alors un peu plus sur la provenance, a-t-il conclu.

Beijer joue donc toujours la carte de sa crédibilité, dans ce spectaculaire rebondissement provoqué au procès. Les caches d'armes existaient. Mais rien jusqu'ici ne prouve que ce "butin", secrètement déplacé à l'époque pour établir sa bonne foi, ait réellement été manipulé dans le cadre des fameuses missions "Enterprise" qu'il attribue à des hommes de la Sûreté. Suspense...

Bron: Le Soir | René Haquin | 18 Oktober 1994

Les armes de Villers: l'ESI, Mendez et la FN?

La cour d'assises du Brabant, qui poursuivait hier l'examen de l'assassinat de l'ingénieur de la FN Mendez abattu le 7 janvier 1986, a d'abord pris connaissance des premiers résultats de l'examen, par le laboratoire de police scientifique, des armes déterrées (avec des explosifs et divers documents) le 14 octobre dernier, dans une propriété boisée de Sart-Dames-Avelines (Villers-la-Ville) où Beijer avait conduit les enquêteurs.

Un des opérateurs du labo, M. De Groote, qui précise n'avoir utilisé que la technique de la lumière rasante, la seule permettant de laisser les pièces dans l'état où elles ont été déterrées, indique avoir découvert sur un pistolet mitrailleur Heckler und Koch à crosse rigide une fin de date (76) et trois des six chiffres du numéro de fabrication: 830, trois chiffres pouvant correspondre à deux des HK volées au début 1982 à l'ESI, le groupe antiterroriste de la gendarmerie. Le numéro de fabrication a été limé sur un second HK de type SD 2 (avec silencieux incorporé), mais la crosse porte le millésime 1979, correspondant au millésime d'une dizaine de HK du même type provenant du vol à l'ESI.

Un pistolet Smith et Wesson modèle 41 (pour le tir de précision) porte, à l'endroit habituel du marquage (5 chiffres), cinq traces de forage, mais on voit sur la glissière quatre points d'attache correspondant aux quatre points d'une lunette de grossissement (1 x 5) également déterrée. Ce SW à lunette peut correspondre à l'un des deux pistolets semblables volés chez Mendez en 1985, six mois avant son assassinat. De même, le fameux pistolet automatique Stechkine (l'arme utilisée par la troupe dans l'Armée rouge) déterré à Sart semble bien correspondre au Stechkine volé chez Mendez: une arme achetée à un colonel péruvien qui l'avait reçue de Raoul, frère de Fidel Castro.

Enfin, une lettre et deux chiffres - U 79 - ont été repérés sur un pistolet semi-automatique Browning de calibre 22 très rouillé. Ce Browning peut correspondre à l'un des pistolets volés dans un important lot d'armes en 1981 à la FN.

Tous les canons semblent à ce point piqués qu'il sera difficile de les exploiter en balistique pour vérifier s'ils ont ou non servi. Le président de la Cour a désigné hier un collège d'experts pour d'autres examens de ces armes chaudes.

"Simon m'a dit..."

Un autre détail troublant a décidé le président Mafféi à demander un complément d'enquête: selon l'inspecteur auquel Beijer était menotté quand il a conduit l'autre vendredi les enquêteurs aux caches, Beijer (qui se refuse à donner l'identité de "l'ami" qui enterra ces armes provevant d'un box loué) aurait par mégarde ce soir-là lâché, en montrant du bras la propriété boisée: "Simon m'a dit...". Puis il s'est repris. Pour Beijer, l'inspecteur se trompe: sans doute a-t-il cru entendre Simon au lieu d'un sinon. Et Beijer d'ajouter habilement Ne cherchez pas de Simon, sinon vous perdrez votre temps...

Mais le PJ-man confirme que dans le contexte de la phrase, Beijer parlait bien d'un Simon.

On retiendra du reste de l'audience, consacrée aux auditions des juges Schlicker et Hennart, que, pour les deux magistrats, les pistes menant à d'autres suspects que Bouhouche n'étaient pas les bonnes. Au matin de l'assassinat de Mendez, Stowell était en prison, Ceulemans au Zaïre et Bultot chez son amie Dominique...

Bron: Le Soir | René Haquin | 25 Oktober 1994

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Re: Villers-la-Ville

Merovinger wrote:

Zoals The End al aanhaalde gebeurden, op uitdrukkelijke vraag van Robert Beijer, het bezoek aan de site en de opgravingen door een onafhankelijke speurder die niet betrokken was bij onderzoek rond dossiers van Beijer. Deze speurder was Philippe Beneux, commissaris van de Gerechtelijke Politie, chef van de Zedenbrigade. Hiermee wou Beijer vermijden dat er nog andere spullen zouden toegevoegd worden aan de effectief verborgen voorwerpen om Beijer te compromitteren.

Speurder Philippe Beneux hierboven, rechterhand van George Marnette, is ook de speurder die een Vlaamse familie moest begeleiden naar een confrontatie met Nihoul en de man die hen probeerde hun getuigenis uit het hoofd te praten. Voor wat het waard is, misschien totaal onschuldig.

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Re: Villers-la-Ville

Pistool van Bende van Nijvel?

Een wapen uit de opslagplaats van ex-rijkswachter Robert Beijer wordt momenteel onderzocht om uit te vissen of het werd gebruikt bij vijf aanslagen van de Bende van Nijvel. Het wapen, een .22 pistool, werd in oktober verleden jaar opgegraven. Rechter Pierre Hennuy, die zich in Charleroi met het Bende-dossier bezig houdt, beval een ballistisch onderzoek.

Tijdens het proces tegen Madani Bouhouche en Robert Beijer vertelde deze laatste dat hij een opslagplaats kende waarvan verschillende “hete” wapens deel uitmaakten. Hij stelde het assisenhof voor om die wapens te gaan zoeken.

Volgens Beijer had hij de wapens in een grote plastieken zak gevonden in een garagebox die hij in opdracht van de staatsveiligheid huurde. De zak was dan weggehaald door een vriend van Beijer, die de wapens op zijn beurt doorgaf aan iemand die ze op een privé-domein in Sart-Dames-Avelines ging begraven. Beijer verklaarde niet te weten waar de wapens vandaag kwamen.

De wapens en de explosieven die in Sart-Dames-Avelines werden gevonden bevonden zich in een zeer slechte staat. Professor Celens van de Koninklijke Militaire School kreeg de opdracht van voorzitter Maffei ze indien mogelijk opnieuw schietensklaar te maken.

Verschillende wapens bleken gestolen bij het Speciaal Interventie Eskadron en bij de vermoorde FN-ingenieur Juan Mendez. Het bewuste .22 FN-pistool werd tijdens de rechtszaak tegen Bouhouche en Beijer niet aan een verder onderzoek onderworpen omdat bij de misdrijven die hen ten laste werden gelegd geen wapen van dit kaliber betrokken was. VLD-kamerlid Hugo Coveliers trok op 10 februari 1995 de aandacht van justitieminister Melchior Wathelet op het betrokken wapen en drong erop aan dat de minister een bijkomend onderzoek zou eisen.

Vijf

Bij vijf overvallen van de Bende van Nijvel werd een .22 gebruikt. In de nacht van 22 op 23 december 1982 werd de huisbewaarder van de Auberge du Chevalier in Beersel met zulk kaliber doodgeschoten [Forum]. In de nacht van 16 op 17 september 1983 werden Jacques Forez en Elise Dewit op de parkeerruimte van de Colruyt in Nijvel met dit wapentype vermoord [Forum]. Op 12 januari 1983 werd taxichauffeur Constantin Angelou in Bergen eveneens met een .22 doodgeschoten [Forum]. En bij een diefstal van een Saab in Waals-Brabant - de auto zou later door de Bende gebruikt worden - schoot één van de dieven met een .22-pistool op de hond van de garagehouder [Forum].

Nooit werd dit wapen teruggevonden, ook niet bij het arsenaal dat de speurders uit het kanaal in Ronquières visten. Nu het pistool dat op aanwijzingen van Robert Beijer werd gevonden weer schietensklaar is zullen ballistische proeven moeten uitwijzen of het al dan niet door de bende werd gebruikt.

Bron: Gazet van Antwerpen | 14 Maart 1995

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Re: Villers-la-Ville

Toeval natuurlijk: In Villers-la-Ville, chaussée de Namur was er een bar genaamd Nut's. Een goeie vriendin van Michel Piro werkte erbij. Een beetje verder, richting Nijvel woonde ook een bepaalde mev. Vindevogel (zie Diable Amoureux), rue de Rêves in Sart/Baisy-Thy. Toeval...